6523. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A VARSOVIE.

Maltzahn berichtet, Warschau 7. November, auf den Immediaterlass vom 29. October:471-1 „Je n'ai jamais écrit à Votre Majesté qu'à moins qu'Elle Se mît en grands frais, la Diète prendrait consistance. J'étais toujours persuadé que, quand Votre Majesté n'aurait pas eu de ministre ici, elle aurait eu également une fin infructueuse, tant que le ministre de France aurait ordre de ne pas la laisser subsister. Ce que j'ai cru de mon devoir de représenter à Votre Majesté, était que je ne croyais pas que ce serait le moyen de garder la confiance de la France, si on la laissait seule chargée de la besogne, ni de se faire des amis parmi les Polonais, si, au lieu d'augmenter, on diminuait, ou ne donnait point d'argent du tout. Mon dernier rapport471-2 aura fait voir à Votre Majesté que, nonobstant que les Czartoryski aient fait rompre la Diète, notre cause n'était pas si absolument gagnée, et que, sans la vigilance et le courage du général Mokranowski,471-3 la Diète, aurait recommencé et n'aurait plus été rompue que sans de grands frais que le comte de Broglie aurait été obligé de porter seul … Le mécontentement du ministre de Russie et de celui d'Angleterre est extrême; le dernier ne sort pas de sa chambre.“

Potsdam, 16 novembre 1754.

Je vous sais gré des petites anecdotes que vous m'avez marquées par votre dépêche que j'ai bien reçue par l'ordinaire dernier, et suis bien [aise] que tout ait fini de la sorte que cela est arrivé par rapport à la Diète passée.

Au surplus, mon intention est que, quand le roi de Pologne ira de retour à Dresde, vous devez passer par ici à Potsdam, pour que je vous puisse parler encore, avant que vous ailliez à Dresde.

Federic.

Nach dem Concept.



471-1 Nr. 6500 S. 453.

471-2 Warschau 3. November.

471-3 Vergl. Bd. IX, 260.