7343. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

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Hellen berichtet, Haag 5. März, aber ein Tags zuvor den Generalstaaten durch den Grafen Affry übergebenes Memoire: „L'article suivant a été lu par M. d'Affry dans la conférence avec le comité secret, sans qu'il en ait donné copie: »Le Roi s'attend que Leurs Hautes Puissances s'expliquent avec plus de précision sur le parti qu'elles se proposent de suivre dans la conjoncture présente. Sa Majesté forcée de tirer vengeance d'un ennemi qui l'a injustement attaquée, désire sincèrement ne pas multiplier les calamités de la guerre; mais elle ne pourrait pas compter au nombre de ses amis des puissances qui, bien loin de remplir à son égard les engagements défensifs qu'elles ont contractés, feraient cause commune avec son ennemi et lui fourniraient des secours“ 185-2 … La crise est extrêmement violente pour ces gens-ci; ils prévoient que, s'ils n'envoient pas le secours, l'Angleterre, qui en presse le

Potsdam, 11 mars 1756.

J'ai reçu votre dépêche du 5 de ce mois, par laquelle j'ai reconnu l'extrême embarras où les régents de la République se doivent trouver par le mémoire que le sieur d'Affry leur a remis. Vous devez porter toute votre attention [sur la résolution] qu'on prendra là-dessus, et sur tout ce qui peut d'ailleurs mériter mon attention.

Je vous adresse par estafette ci-clos une lettre au sieur Michell à Londres,185-3 dont mon intention est que vous la lui devez faire parvenir sous votre adresse au plus tôt qu'il le sera possible, soit par une autre estafette ou, dans le cas qu'il ne soit pas usité de s'en servir

départ, ne tardera pas guère de faire visiter et saisir leurs vaisseaux marchands sous prétexte de contrebande. D'un autre côté, la France paraît fort peu édifiée, déclare qu'elle ne veut pas se lier les mains pour la neutralité de tous les Pays-Bas, ne l'offre pas que pour la République seulement, à condition qu'elle ne donnera secours à l'Angleterre, et demande une réponse prompte et cathégorique.“

là où vous êtes pour l'Angleterre, par quelque exprès, mais qui alors faudra faire toute la diligence possible, pour que cette lettre parvienne au plus tôt à sa direction. Il faut pourtant que l'envoi se fasse sans bruit ni éclat et que vous vous serviez de quelqu'un qui ne se fait point remarquer, et que tout se fasse, sans qu'il en transpire quelque chose au public, ce que je laisse à votre disposition, dont vous me répondrez.

Au reste, vous aurez soin de la lettre ci-close,186-1 afin de la faire parvenir à son adresse.

Federic.

Nach dem Concept.



185-2 Vergl. S. 180.

185-3 Nr. 7342.

186-1 Liegt nicht vor.