7516. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 23. Mai, dass er die ihm zugefertigte „Reponse de la France“ 352-2 den englischen Gesandten habe lesen lassen: „Le sieur Mitchell m'a répondu que le roi d'Angleterre et la nation britannique devraient naturellement être fort sensibles aux soins obligeants de Votre Majesté et à Ses bonnes intentions de vouloir prévenir une guerre sanglante entre les deux nations, mais qu'il doutait beaucoup que cette nouvelle déclaration de la France serait regardée comme suffisante pour cela; que cependant il devait suspendre son jugement là-dessus, et qu'il aurait été à souhaiter que, du temps de la conclusion du traité d'Utrecht et même de celui d'Aix-la-Chapelle, on se fût expliqué plus clairement et plus en détail sur les véritables limites de l'Acadie; que c'était une dispute dans les véritables principes du droit réciproque, où chacun croyait être fondé de son côté et ne devoir rien céder; que, selon lui, on aurait dû compromettre sur l'examen et la décision d'un troisième sur les lieux, pour s'y soumettre, mais que la chose souffrait de grandes difficultés pour l'exécution.“

Potsdam, 24. Mai 1756.

Ohnerachtet die bons offices bis dato nichts ausgerichtet haben, so können Évènements, als Bataillen oder andere, kommen, da man alsdenn gleich davon profitiren kann, und es daher immer gut ist, die Negociation einigermaassen und tellement quellement en haleine zu halten.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.

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352-2 Vergl. Nr. 7506. 7514.