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…par ordre du Roi son maître, plus particulièrement les intentions de Votre Majesté, et jusqu'où il Lui plairait peut-être de faire monter le nombre de Ses troupes, pour être combinées avec celles d'Hanovre, afin de s'opposer conjointement à une invasion [des Français]; aussi bien quels sont les sentiments de Votre Majesté relativement aux opérations que ce corps de troupes pourrait faire, le cas existant. Le baron de Münchhausen y a ajouté que, bien que Sa Majesté Britannique ait appris avec bien du plaisir que Votre Majesté était très portée pour ce que le commandement général de cette armée fût confié au prince Louis de Brunswick-Wolfenbüttel, il pourrait néanmoins arriver que ce Prince fît difficulté de l'accepter, ou qu'il fût empêché par d'autres raisons de s'en charger, et Sa Majesté Britannique serait fort charmée, si, dans ce cas-là, Votre Majesté voulait bien agréer que le prince Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel fût mis à la tête de la susdite armée.“

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 13. August, der hannoversche Geheimrathspräsident von Münchhausen zeige in einem Postscriptum zu seinem Schreiben vom 8. August den preussischen Ministern an „que Sa Majesté Britannique serait très aise qu'il plût à Votre Majesté de rendre Sa bienveillance et Son amitié à Son Altesse Sérénissime Monseigneur le margrave d'Anspach; que ce Prince ne désirait rien davantage que de renouveler avec l'Angleterre la convention de subsides qu'il avait conclue avec cette couronne au mois de septembre passé,1 mais qu'il n'oserait le faire sans le consentement de Votre Majesté.“ 2

wenn die Alliance mit Holland zum Stande käme, sie den Prinzen Louis somit bekommen würden; dass übrigens, daferne Ich wegen der Russen den Rücken frei und nichts von daher zu besorgen haben würde, Ich allemal gerne Mein Corps von 20,000 Mann und den Prinzen Ferdinand dabei geben würde.3

Die Minister unterbreiten den Vorschlag, dem Markgrafen mittelst Königlichen Schreibens zuzusichern, dass eine Erneuerung des ansbachischen Subsidienvertrages mit England dem Könige genehm sein werde.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 13. August, der sächsische Gesandte von Bülow habe ihnen angezeigt, dass der König von Polen im September

Sehr gut; davon bin Ich wohl zufrieden, und wenn sie noch mehr haben wollen.4



1 Vergl. Bd. XI, 472,

2 Vergl. S. 67; Bd. XII, 502.

3 Demgemäss Schreiben an Münchhausen, d. d. Berlin 17. August.

4 Demgemäss deutsches Kanzleischreiben an den Markgrafen, d. d. Berlin 17. August.