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7888. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 20. August, ein Schreiben des hannoverschen Geheimrathspräsidenten von Münchhausen, bezüglich des zwischen Braunschweig und Hannover zu schliessenden Subsidienvertrages, d. d. Hannover 18. August.1

Potsdam, 21. August 1756.

Recht gut. Sie können an den Herzog deshalb schreiben.3

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 20. August, ein zweites Schreiben des Freiherrn von Münchhausen, d. d. Hannover 19. August, in welchem an den König von Preussen das Ersuchen gerichtet wird, die Stärke des im Nothfall für Hannover zu stellenden preussischen Hülfscorps zu fixiren.2

Ebenso wie Ich an Mitchell geantwortet habe,4 wie sie schon wissen.5

Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


7889. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 20. August: „Ayant déjà rendu compte de bouche hier à midi à Votre Majesté des insinuations que j'ai faites par Ses ordres au marquis de Valory, j'ai cru Lui devoir rapporter également ce que ce ministre m'a dit de nouveau aujourd'hui, quand je lui ai expliqué les motifs qui avaient fait agir Votre Majesté à la Haye par des insinuations faites par le sieur de Hellen auprès des ministres de la République, par rapport aux liaisons à prendre entre elle et Votre Majesté, aussi bien que le roi d'Angleterre. Je lui ai dit que ces liaisons étaient simplement calculées sur le pied de mesures défensives et ne tendaient à aucune démarche offensive contre la France, puisqu'il serait aussi peu naturel que Votre Majesté voulût seulement concevoir l'idée de conseiller à la République d'entreprendre quelque chose contre la France, qu'Elle y pensait ou pourrait songer Elle-même du grand jamais; mais que, comme Votre Majesté avait été avertie que la cour de Vienne songeait à employer ses troupes qu'elle a dans les Pays-Bas, pour faire peut-être une diversion à Votre Majesté dans Ses États de Clèves ou de Westphalie, il était tout simple et fort naturel que Votre Majesté, sans avoir le moindre dessein offensif contre la France, fît faire des insinuations convenables en Hollande pour la sûreté réciproque des Etats de l'un et de l'autre, et qu'il était impossible que la France pût trouver à redire avec raison à des démarches aussi innocentes que celles-là.

„Le marquis de Valory me répliqua que ce n'était pas de cela dont il était question, mais bien des insinuations de Votre Majesté auprès de la République, tendant à la faire armer puissamment par mer et par terre en faveur du roi d'Angleterre; qu'un pareil conseil donné dans le moment présent à la République pour une augmentation de troupes de terre et dans sa marine en faveur de l'ennemi déclaré de la France, comme était l'Angleterre, était directement contre les intérêts de la première et calculé contre la France, en voulant augmenter le nombre de ses ennemis.



1 Ueber den Inhalt des Schreibens vergl. Nr. 7891.

2 Vergl. S. 248.

3 Demgemäss im Ministerium concipirtes Handschreiben ohne Contrasignatur, d. d. Potsdam 23. August, Nr. 7891.

4 Vergl. S. 248.

5 Demgemäss deutsches Kanzleischreiben an den Freiherrn von Münchhausen, d. d. Berlin 23. August.