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wollen gnädig mein confuses Schreiben condoniren, so in der höchsten Eile geschrieben habe.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


7658. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE SOLMS A STOCKHOLM.

Solms berichtet, Stockholm 25. Juni: „Tout est ici de nouveau en alarme d'une conspiration qui s'est tramée contre la vie des sénateurs et des chefs de ce parti. Le coup qui a dû se faire dans la nuit du 23 au 24 de ce mois, où, après que te feu aurait été mis à la ville, le massacre a dû commencer, a été découvert par un bas-officier … Comme, vers le soir, la Commission crut s'apercevoir d'un mouvement extraordinaire dans la ville, elle ne tarda plus et fit saisir sur-le-champ quelques personnes qui étaient suspectes. On commença par un ancien coureur du Roi, et celuilà, étant menacé d'être mis dans un vilain cachot, qui est une espèce de question, avoua des choses horribles et nomma d'abord un grand nombre de complices qui furent amenés l'un après l'autre devant la Commission par un détachement du régiment d'artillerie. Le maréchal de la cour Horn en fut, et, après un court examen, il fut mené en prison … Toute la ville a été levée, pour ainsi dire, pendant deux nuits de suite. Les officiers ont fait continuellement la ronde et les bourgeois la patrouille à cheval. Les canons dans le parc de l'artillerie sont chargés avec de; cartouches. Enfin, tout est en mouvement, comme si l'ennemi était devant les portes. … Le maréchal Horn a fait une réponse assez imprudente à son interrogatoire. Il a dit qu'il avait su qu'il y avait une conspiration dans la ville, mais qu'il avait cru que c'était contre le Roi. Ce baron pourrait bien payer de sa tête … Jusqu'ici, on ne mêle pas encore ouvertement la cour en tout ceci, mais on entend assez ce qui se dit en particulier là-dessus. Je suis obligé de dire à Votre Majesté que le gros de la nation est extrêmement prévenu contre la Reine. On débite des histoire; sur son sujet qui me font une peine infinie, non pas que je les crusse, mais parcequ'elles me donnent à connaître comme on pense sur son chapitre. Son sort dépendra de la déposition des prisonniers : si celle-là lui est désavantageuse, je crains pour elle.“

Potsdam, 6 juillet 1756.

J'ai vu avec peine et bien du déplaisir ce que vous m'avez marque par votre rapport du 25 juin de la nouvelle alarme qu'il y a eu touchant une conspiration tramée contre la vie des sénateurs et d'autres de [ce] parti. J'avoue que je m'étais peu attendu à une si fâcheuse nouvelle, que je croyais avoir tout lieu de présumer que la présente Diète finirait tranquillement. S'il en est arrivé autrement, vous savez que ce n'est nullement de ma faute, ayant tout fait pour inspirer de la modération et de la douceur. Vous tâcherez, cependant, soigneusement d'approfondir les vraies circonstances de cette malheureuse affaire, et s'il y a un jeu caché des sénateurs ou quelque pièce jouée, afin de m'en pouvoir rendre un compte exact et des suites que ce fâcheux évènement a eues.

Federic.

Nach dem Concept.