<280> d'entrer avec mon armée en Saxe pour aller de là en Bohême. Que l'on aurait pour les États du roi de Pologne tous les ménagements que les circonstances présentes pourraient comporter, que mes troupes s'y conduiraient avec l'ordre et la discipline la plus exacte, mais que je me voyais forcé de prendre mes précautions de manière à ne pas retomber dans la situation où la cour de Saxe m'avait mis pendant les années 1744 et 451.1 Que, du reste, Sa Majesté Polonaise pouvait être persuadée qu'on aurait pour sa personne et pour sa famille royale toute la considération imaginable et tous les égards que le malheur des temps et ma propre sûreté pourraient permettre, et qu'en mon particulier je ne désirais rien plus ardemment que de voir arriver l'heureux moment de la paix, afin de pouvoir témoigner à ce Prince toute l'étendue de mon amitié et le remettre dans la possession paisible et tranquille de tous ses États, contre lesquels je n'avais jamais eu aucuns desseins offensifs.

Vous accompagnerez cette déclaration de tout ce que la politesse pourra vous fournir d'affectueux de ma part et de respectueux de la vôtre, pour lui faire sentir que c'est une affaire de nécessité, de contrainte et d'obligation, et que ce n'est qu'à la cour de Vienne seule qu'il faut nous en prendre de tout ce que cette situation peut avoir de dur et de désagréable. Et vous ne manquerez pas, au surplus, de me faire sans perte de temps un rapport fidèle et circonstancié de la réponse qu'on vous aura donnée et du résultat de cette importante commission.

Federic.

Nach dem vom Grafen Finckenstein aufgesetzten Concept.


7916. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ FERDINAND VON BRAUNSCHWEIG IN HALLE.

Potsdam, 26. August 1756.

Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Ich befehle hierdurch, dass Ew. Liebden nunmehro mit denen gesammten Regimentern und Corps der unter Dero Commando stehenden Colonne ohne weitern Anstand den 29. dieses aufbrechen und nach der Ew. Liebden ertheilten Instruction2 und gegebenen Marschtabellen weiter marschiren sollen, um alles dasjenige auszurichten, was Ew. Liebden vermöge Instruction und Marschtabeilen aufgetragen worden. Ew. Liebden haben also Sich darnach wohl zu achten und dahin zu sehen, dass jedes derer Regimenter von Dero Colonne über dasjenige, so es zu thun haben wird, wohl instruiret sei und alles Befohlene auf das exacteste ausrichten müsse. Wobei Ew. Liebden zur Nachricht dienet, dass Ich, um die Zeit zu gewinnen, die Regimenter von Hülsen und von Schönaich



1 Vergl. Bd. III, 403; IV, 413.

2 Vergl. S. 207 Anm.