<310> amitié, daignez veiller à votre santé et être persuadée de la tendresse avec laquelle je suis, ma très chère sœur, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


7939. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN A NEISSE.

Belitz, 28 août 1756.

J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 24 de ce mois. Je ne doute pas que vous ne soyez à présent en possession de celle que je vous ai faite par le dernier courrier,1 sur laquelle je vous renvoie et abandonne à votre direction tout ce qui regarde les affaires militaires de la Silésie, tandis que je suis occupé ici des miennes, aussi est-ce pour finir cette fois, que je vous dirai que j'entrerai demain en Saxe.

Federic.

Nach dem Concept.


7940. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 28. August, dass er der Aufträge für den sächsischen Gesandten von Bülow2 sich entledigt habe. „Le marquis de Valory m'est venu trouver aujourd'hui, m'a demandé un billet pour envoyer un courrier à sa cour et l'informer de la tournure sérieuse que les choses venaient de prendre depuis la marche de tous les régiments de la garnison d'ici, arrivée ce matin. Je lui disais que c'était la faute de la cour de Vienne et de la réponse peu favorable qu'elle avait faite à Votre Majesté,3 qui La mettait dans la nécessité de prévenir Ses ennemis, pour ne point Se laisser écraser par eux dans Ses propres États. Il me demanda la copie de cette réponse; je lui répondis que Votre Majesté n'avait pas encore trouvé à propos de me la communiquer; mais, quand il la verrait et les autres motifs qui avaient obligé Votre Majesté malgré Elle de prendre le parti auquel Elle Se voyait forcée d'avoir recours, il reconnaîtrait lui-même qu'il n'y en avait eu aucun autre à prendre pour la sûreté de Votre Majesté et de Son État, et que je me flattais qu'il voudra bien faire entendre à sa cour que Votre Majesté espérait qu'elle ne se laisserait point prévenir contre Elle par celle de Vienne, mais qu'elle attendrait qu'on ait eu le temps de lui communiquer les motifs qui avaient forcé Votre Majesté d'avoir recours à tout ce qui pouvait tendre à éloigner le danger dont Elle se trouvait menacée. Il me promit de le faire, ajoutant que, pour son particulier, il ne cesserait de faire des vœux pour la prospérité de Votre Majesté, mais que le parti qu'Elle prenait, lui paraissait bien dangereux et sujet à causer un embrasement général en Europe.“

Jüterbogk, 29. August 1756.

Er hat recht gut gethan.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. Nr. 7921.

2 Vergl. Nr. 7934.

3 Vergl. Xr. 7923.