<358>selbst ich sehe, dass die Oesterreicher der sächsischen Armée die Elbe entlängs Proviant von Leitmeritz zuschicken wollen; also nehmen Sie Ihrerseit alle mögliche Précautions, dass von dar nichts zu ihnen kommen mag. Morgen besetze ich Dresden,1 und dann wird unsere Communication näher, auch werde alsdann die Regimenter Cavallerie zu mir ziehen. Uebermorgen, den 9.,2 werde ich an die Elbe stehen. Lassen Sie des Abends jenseits Pirna den Retraiteschuss thun, bei Schandau auch, und Zapfenstreich schlagen, auf dass die Leute, die von Ihrem Anmarsch noch keine Nachricht haben, Selbsten sehen, dass sie bloquiret seind. Adieu, mein lieber Prinz, Ihre Pontons und Wagens müssen Sie in das Lager auf der Höhe von Pirna lassen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig in dorso eines Berichts vom 7. September.


7996. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP DE HÖCKENDORF.

Camp de Wilsdruff, 8 [septembre 1756].

J'espère, mon cher Ferdinand, que vous aurez heureusement exécuté votre marche, et que vous en ferez demain un autre qui vous approchera encore davantage du camp saxon et de Zehist. Demain, je prends Dresde, et, après-demain, je serai sur le nez du roi de Pologne. Il faut que je sache demain pour combien de jours du pain vous avez, pour que je sois en état de vous en fournir à temps; et au cas que vous n'en ayez que pour deux ou trois jours, envoyez-moi demain les Compagnie-Proviantwagens, pour que je puisse vous fournir le pain de Dresde, puisque je vous destine à faire l'avant-garde en Bohême. Toutes ces nouvelles de pandours et de hussards sont fausses. Browne est à Prague. Je viens d'intercepter une lettre dans laquelle il dit qu'il veut envoyer le commissaire Loater dans le camp saxon, pour régler avec eux les vivres que l'on peut faire parvenir à l'armée saxonne. Il faut donc occuper Peterswalde et Aussig, pour leur couper entièrement les espérances. Adieu, mon cher Ferdinand; je vous embrasse, en vous assurant que je suis votre fidèle ami

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin. Eigenhändig.


7997. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Solms berichtet, Stockholm 27. August, dass der König von Schweden, ohne Schwierigkeiten zu erheben, die von der Senatsdeputation in Ulrichsdahl ihm vor-

[September 1756.]3

Gut, dass es so weit gekommen, nur muss er insinuiren, dass



1 Vergl. S. 360.

2 So, statt des 10. Septembers.

3 Der gleichzeitig an das Ministerium gesandte Bericht Solms' vom 27. August trägt das Praesentatum „,5. September“ ; an das Cabinet ist Solms' Immediatbericht demnach am 7. oder 8. September gelangt. Die vorliegende mündliche Resolution kam dem Ministerium am 1 ]. September zu.