<372> vous; car il faut que vous régliez tout cela selon les circonstances et selon les nouvelles que vous aurez de la position et des forces de l'ennemi. C'est encore ce que je réponds touchant les postes aux passages de conséquence par les montagnes : à quel sujet, je dirai seulement qu'il ne faut pas que ces postes soient très éloignés l'un de l'autre et qu'il faut que ces postes se retranchent de façon qu'ils aient toujours les débouchés libres.

Quant aux magasins, Votre Altesse les formera dans quelque village qui y est propre par sa situation, qu'Elle saura couvrir le mieux et qu'Elle pourra faire palissader pour plus de sûreté. Pour procurer la subsistance des troupes, Votre Altesse Se servira des livraisons, pour faire entrer le nécessaire aux troupes, et les fera exécuter par des hussards, comme cela est de coutume. Si Votre Altesse rencontre des obstacles insurmontables pour percer dans les montagnes, que j'estime cependant qu'Elle ne rencontrera point, il faut bien alors qu'Elle S'arrête et qu'Elle me marque alors en quoi ces obstacles subsistent. Pour des nouvelles, Elle m'en donnera journellement; quant à la voie pour me faire parvenir Ses nouvelles, ce sera par les lieux les plus sûrs, soit par Peterswalde, soit par quelque autre route qu'Elle croira la plus propre et la plus prochaine pour cela. Je suis avec estime, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin.


8016. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ MORITZ VON ANHALT-DESSAU IM LAGER BEI DRESDEN.

Prinz Moritz meldet, Lager bei Dresden 11. September: „Ew. Königl. Majestät Höchstes Schreiben hat mir der Fähndrich von Quitzow eingehändigt. Da alles en détail ausgemachet und nachgewiesen, wie Ew. Königl. Majestät Befehl, das Proviant betreffend, nachgelebet werden kann:

[Sedlitz,] 12. [September 1756].

Neun sächsische Schiffe sein zusammen, mit welchen an 40,000 Portiones transportiret werden können, wenn man erstlich den Ort weiss, wie weit Ew. Königl. Majestät befehlen, dass es soll zu Wasser gebracht werden.

Das Brod fähret nach unsere Schiffbrücke dichte hinter das Bandemer'sche Bataillon an.

Ich weiss nicht, ob auch die Bäckerbursche von das Ferdinand'sehe und Bevern'sche Corps nach Dresden sollen, oder ob sie bei die Regimenter sollen

Die Bäckerbursche von Prinz Bevern werden Sie überkommen;1 die von Ferdinand muss er bei



1 Vergl. Nr. 8007.