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avait reçu ordre de se retirer de la cour de Votre Majesté, de la même manière que le sieur de Klinggræffen l'avait fait de celle de Vienne,1 en me demandant en même temps deux passe-ports, l'un pour sa personne et pour sa suite, et l'autre pour ses bagages et domestiques, j'ai fait expédier ces passe-ports.“

Bon.

Fr.

Eigenhändig in margine des Berichts.


8047. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP DE NOLLENDORF.

[Sedlitz, septembre 1756.]

Demain la cavalerie arrivera chez vous,2 et j'ai écrit pour du sel et de l'eau de vie.3 Vous pouvez avancer à petites marches jusqu'à Aussig, mais pas plus loin. Je capitule ici, cependant rien n'est signé; j'espère dans deux jours de conclure le marché. Une bonne chiquenaude, mon cher, à ces chiens d'Autrichiens. Si vous êtes à Aussig, vous prendrez facilement Tetschen. Je ne peux rien envoyer de l'autre côté de l'eau, à cause que les chemins sont trop étroits et qu'aucun canon n'y peut passer. Je fais venir ici 24 pontons que je ne peux envoyer qu'après-demain. Adieu, mon cher; bon pied et bonne garde, de la gaieté et de la prudence, et nous chasserons le Diable de l'enfer, s'il y en a un.

Fr.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin. Eigenhändig in dorso eines Berichts vom 15. September.


8048. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU AU CAMP DE NOLLENDORF.

[Sedlitz, septembre 1756.]

Il faut, mon cher Schmettau, que vous preniez un camp fort auprès d'Aussig pour le pr[ince]4 et l'infanterie; et que mes cuirassiers qui marchent le 18, se mettent en seconde ligne derrière l'infanterie. Vous prendrez ce camp avec la plus grande précaution, et si vous le pouvez, vous le rendrez inattaquable; nous ne pourrons entrer en Bohême que le 21 ou 22. Adieu.

[Federic]

Nach dem Abdruck der eigenhändigen Ausfertigung bei Preuss, Friedrich der Grosse, Bd. II, Urkundenbuch, S. 10.



1 Vergl. S. 279. 368.

2 Vergl. S. 392.

3 Vergl. S. 391.

4 Prinz Ferdinand von Braunschweig. Vergl. Lebensgeschichte des Grafen von Schmettau, von seinem Sohne dem Hauptmann Graf von Schmettau I, 316, Berlin 1806.