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1. 10 Regimenter Infanterie, machen nach unserm Fuss760,000 Thlr.
2. Für 2 Regimenter Dragoner à 5 Escadrons, thut140,000 "
3. Für 1 Dragonerregiment à 4 Escadrons50,000 "
4. Für 3 Bataillon Freicompagnien; à 20,000 [das] Bat60,000 "
 1,010.000 Thlr.

so müsset Ihr nunmehro hiernach Euren Etat und Rechnung machen und vor das richtige Einkommen der Gelder sorgen, es sei nun, dass solche in monatlichen oder in Quartalratis eingehen; alles übrige aber muss, wie gedacht, vorerst zum Behuf des Fourageeinkaufes destiniret bleiben.

Friderich.

Nach dem Concept.


8105. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Hellen berichtet, Haag 17. September: „Quant à la Saxe, on convient à la vérité que Votre Majesté a toute la raison du monde de prendre Ses précautions avec elle, mais le vœu général est que les choses puissent parvenir bientôt à un accommodement#133;: d'un côté parcequ'il y a ici beaucoup de gens intéressés dans la Steuer,1 et de l'autre pareeque la République a assez de commerce avec la Saxe. D'ailieurs, les principaux membres du gouvernement m'ont témoigné tout net de craindre que, si le roi de Pologne, quelque faible qu'il soit, se met en devoir de se sacrifier pour la cour de Vienne, au point de vouloir s'opposer au passage en Bohême, cela n'arrêtât toujours Votre Majesté plus ou moins dans Ses opérations contre l'Impératrice-Reine, qui aurait en attendant le temps d'arranger encore mieux ses flûtes et d'augmenter ses forces. Au reste, comme le public regarde depuis longtemps le comte Brühl comme l'auteur de la décadence des finances en Saxe, dont bien des sujets de la République souffrent, on serait charmé, si Votre Majesté pouvait parvenir à le faire sauter, et on le serait encore davantage, si à la foire prochaine Elle pouvait leur procurer le payement régulier des intérêts de la Steuer, selon la dernière convention faite depuis peu de semaines.“

Sedlitz, 24 septembre 1756.

J'ai reçu votre rapport du 17 de ce mois, sur lequel et ce que vous me marquez des sentiments de quelques-uns des Régents et de leurs appréhensions pour mon expédition en Saxe, je vous dirai, quoique pour votre direction seule, que, sauf la considération que j'ai pour ces personnes, ils me paraissent plutôt juger en négociants de cette expédition qu'autrement. Car, à l'aide de Dieu, je remplirai ma tâche que je me suis proposé de parfaire cette année-ci en Bohême. Je pense d'avoir bientôt fait ici avec les troupes saxonnes, il ne faut pas qu'on envisage cette expédition comme une guerre de campagne, mais pour ainsi dire comme un siège et comme une bloquade de troupes qui à la vérité ont occupé un poste inattaquable, mais qu'on tâchera de réduire par la famine. En attendant, j'ai poussé en Bohême un corps d'armée sous les ordres du maréchal Keith au



1 Vergl. Bd. IX, 487; X, 537.