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Adieu, mein lieber Prinz; wann ich Ihnen sehe, so werde Ihnen ein mehreres sagen. Nun muss der Matz1 capituliren; ich denke, dass ich die Sachsen in Lobositz werde gekriegt haben.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Haus- und Staatsarchiv zu Zerbst. Eigenhändig.


8147. AU ROI DE LA GRANDE-BRETAGNE A LONDRES.

Lobositz, 2 octobre 1756.

Monsieur mon Frère. Je n'ai rien de plus pressé que de rendre compte à Votre Majesté de l'avantage que mes troupes viennent de remporter sur les Autrichiens. J'ai attaqué M. de Browne dans un poste très fort où il était à Lobositz, et quoique je n'eus avec moi que 25,000 hommes, je l'ai forcé et l'ai obligé de se retirer derrière l'Égre. J'espère que cette diversion ne sera pas inutile aux royaumes de Votre Majesté. Mon armée de Saxe resserre encore celle qui est à Pirna. Je compte que les avantages que nous venons de remporter en Bohême, les forceront à se rendre, étant affamés et privés de tout secours. Je me flatte que la fin de ma campagne me mettra en état, malgré le nombre d'ennemis que j'ai sur les bras, de secourir les États que Votre Majesté possède en Allemagne.2 Elle me trouvera en toutes les occasions bon et fidèle allié, et je me flatte de Son assistance en cas de besoin. Je ne doute pas de la part que Votre Majesté prendra à mes premiers avantages, L'assurant des sentiments de la haute estime avec laquelle je suis etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


8148. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WINTERFELDT IM LAGER BEI SEDLITZ.

Im Lager bei Lobositz, 3. October 1756.

Bei itziger Situation möchte gerne wissen, was die Sachsen endlich machen werden und ob die Bataille ihnen nicht timidirt hat; Ich sollte glauben, dass die Nachricht gross Schrecken beim sächsischen Lager verursachen muss, worüber von Ihm, so bald möglich, den Rapport erwarte.

Es wäre nöthig, dass nunmehro mit den Sachsen ein Ende würde, oder ich muss mit Rechten besorgen, dass meine Affairen darunter leiden; also schreibe Er mir mit guter Ueberlegung und positive, was dabei wird zu thun seind und wann ein Ende wird, es ist absolut nöthig, dass ich bald davon informiret werde. Adieu.

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



1 Vergl. S. 441.

2 Vergl. S. 472.