<538>lation pour mon armée était en train d'être finie. Je passe sous silence sous quelles conditions, et que Votre Majesté a fait déclarer que j'étais le maître d'aller en pleine liberté avec ma cour et tontes les personnes de ma suite, tant de l'état civil que militaire, où bon me semblerait: je n'ai jamais douté de cette déclaration amiable, puisque naturellement je ne puis pas avoir avec ma famille royale, ma cour et tous mes domestiques moins de privilèges dans mes États que mes propres sujets ; mais j'ai encore chargé ledit général de Spœrcken de représenter à Votre Majesté quelques points très équitables et justes,1 Je La prie d'avoir la bonté de S'expliquer là-dessus envers lui, et suis avec considération et estime etc.

Auguste Roi.

Struppen, 16 octobre 1756.

Monsieur mon Frère. Votre Majesté peut être persuadée que je conserverai toujours tous les égards qui sont convenables à Sa dignité et à celle de Sa famille, et Elle peut être sûre que je n'attenterai jamais ni à la liberté de Sa personne, ni à celle de Ses proches. Quant à ce qui regarde la neutralité de Kcenigstein, ainsi que d'autres points dont Votre Majesté a chargé Son général major de Spcercken, j'espère qu'il Lui rendra compte de la réponse que je Lui ai faite.2 Je suis avec des sentiments d'estime et de considération, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hauptstaatsarchiv zu Dresden,


8213. PROMEMORIA.3

1) Die Cadets, so auf dem Königstein seind, gehören eigentlich zur Armée und also werden solche auch wohl billig mit übergeben werden.

2) Vom Königstein fordert man, dass solcher währender Zeit des jetzigen Krieges ganz neutral bleiben solle, dergestalt, dass man von da weder die preussischen Schiffe, so auf der Elbe passiren, beschiesse, noch solchen, unter was Prätext es auch sei, das geringste in den Weg lege, noch dass, wenn etwa hier oder da österreichische Partien im Lande eindringen möchten, solchen einiger Aufenhalt gestatte, noch einige Protection unter den Canons der Festung gebe.

3) Des Königs von Polen Majestät haben noch fünf Regimenter in Polen, die, wie zu glauben, suffisant zu Dero Garde seind, also dass Deroselben weitere Gardes zu lassen nicht nöthig ist. Ohneracht jedennoch des Nachtheils, so man des Königs von Preussen Majestät zufügen wollen, so wollen Diese Sich dennoch zu der Complaisance verstehen und des Königs von Polen Majestät von denen Polen und Irländern 120 Mann zu Dero Sauvegarde überlassen.



1 Die von Spörcken überbrachten Wünsche des Königs von Polen sind in Vitzthum, Geheimnisse des sächsischen Cabinets, II, 255, angegeben.

2 Das von Spörcken aus dem preussischen Lager zurückgebrachte Promemoria vergl. unter Nr. 8213.

3 Vergl. Nr. 8212. 8230. 8232.