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Ferner möchten Ew. Excellenz gedachten Minister Mitchell die ganze Dépêche des Herrn von Knyphausen vom 4. dieses1 210 numeriret, vom Anfange bis Ende selbst aus dem Original lesen lassen, auch endlich die beiliegende fidele Abschrift eines mit heutiger Post an Se. Königl. Majestät gleichfalls gekommenen chiffrirten Handschreibens von erwähntem Herrn von Knyphausen durchlesen und ihm dabei alle Freiheit lassen, daraus, was er nöthig fände, zu excerpiren und zu notiren, um seinem Hofe davon getreuliche Communication zu thun.

Wegen des übrigen, so Ew. Excellenz heutige Berichte an des Königs Majestät angehet, beziehe mich auf die Einlagen und dabei gesetzte mündliche allergnädigste Résolutions.2

Compiègne, 7 juillet 1756.

Je crois ne point devoir laisser ignorer à Votre Majesté qu'on poursuit ici avec la plus grande attention la négociation qu'on a entamée avec la Russie,3 et que cette dernière paraît se prêter avec beaucoup de complaisance et d'empressement aux avances que lui fait la cour de France. Je viens non seulement d'apprendre qu'on a fait partir pour la cour de Pétersbourg un parent du sieur Tercier, commis de M. Rouillé, qui a travaillé en sous-ordre dans le bureau des affaires étrangères et qu'on dit être chargé de présents considérables pour le ministère de Russie; mais je sais aussi de bon lieu qu'un négociant de Pétersbourg, nommé Michell,4 qui est ici depuis quelque temps, sous prétexte de faire des emplettes, a fait depuis peu différents voyages à Versailles, où il s'est arrêté plusieurs jours et s'est entretenu avec M. Rouillé. Je n'ai point pu pénétrer encore quel est l'objet des entrevues secrètes qu'il a eues avec ce ministre; mais je ne doute point qu'elles ne soient relatives à la mission du sieur Douglas et qu'il ne soit, ainsi que lui, un émissaire secret pour porter des paroles, jusqu'à ce que les deux cours soient convenus de renouveler formellement. Au reste, toutes les notions que j'ai eu occasion de recueillir à ce sujet, me confirment dans l'opinion qu'il est uniquement question de déterminer la Russie à rompre le traité de subsides qu'elle a fait avec l'Angleterre, afin d'accélérer le rétablissement de la paix, par l'appréhension qu'un pareil évènement inspirerait au roi d'Angleterre relativement à l'électorat d'Hanovre.

Knyphausen.

Nach der Ausfertigungen.


7703. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 15. Juli 1756.

Es haben Se. Königl. Majestät mir befohlen, Ew. Excellenz zu melden, wie Dieselbe schon einmal den englischen Minister Mitchell durch des Herrn Grafen von Finckenstein Excellenz Uber einen extraordinären Einkauf von Remonte, so die Oesterreicher im Hannoverschen und Holsteinschen [machen, Communication] thun lassen;5 erwähnter Herr Mitchell haben auch versprochen, nach Hannover deshalb zu schreiben. Da dieser Ankauf dem Verlaut nach6 durch einen österreichischen Rosshändler namens Altvater noch daselbst continuiret wird, so verlangen Se. Königl. Majestät, dass Ew. Excellenz desfalls noch-



1 Vergl. S. 72.

2 Vergl. Nr. 7701.

3 Vergl. Bd. XII, 513.

4 Vergl. S. 40.

5 Vergl. S. 14.

6 Bericht Winterfeldt's, Berlin 13. Juli.