7672. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

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Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 8, Juli, dass der mecklenburgische Vertreter, Baron Forstner, ihnen ein neues Project43-1 in 10 Articeln für den zwischen Preussen und Mecklenburg zu vereinbarenden Ausgleich vorgelegt habe. Die Minister setzen den König von dem Inhalt dieser Artikel in Kenntniss und fügen hinzu: „Voilà, Sire, le précis du susdit plan, peu propre pour acheminer les choses à un prompt accord, et qui paraît être évidemment concerté avec la cour de Vienne. Le droit que le Duc s'est expressément réservé de faire émaner dans ses Etats telles patentes qu'il lui plaira, contre les enrôleurs étrangers et de faire punir ceux-ci lui-même en cas de contravention, sans égard à personne;43-2 la demande d'une restitution entière de tous les gens enlevés, et qui peut être étendue à l'infini;43-3 celle de la confirmation de l'Empereur et de la garantie de l'Empire de l'accommodement à faire,43-4 semblent entre autres être des propositions auxquelles Votre Majesté voudra consentir difficilement.“

[Potsdam, juillet 1756.] 43-6

Die Minister fragen an: „Si nous devons insister sur la révocation illimitée des patentes scandaleuses de feu le Duc,43-5 sans cependant lier par là les mains à celui d'aujourd'hui, comme prince souverain de ses États, de faire des ordonnances en termes modérés contre toutes sortes de violences étrangères, ou bien, si en tout cas l'on doit se contenter d'une déclaration par écrit du Duc que les patentes de feu le Duc son père contre les enrôlements ne regardent pas Votre Ma

Sans doute.

jesté, ni les officiers ou soldats de Ses armées, mais qu'elles sont émanées en général contre les enrôlements violents, sans que l'on puisse les réclamer contre les sujets ou les troupes de Votre Majesté . . .

 

Il faudra, selon nous, décliner totalement la concurrence de l'Empereur et de la Diète de l'Empire à un pareil accommodement, comme sujet à trop d'inconvénient et capable de faire échouer le tout.

Absolument.

Sine qua non.

Nous devons encore ajouter que le baron de Forstner nous a porté des plaintes contre le lieutenant de Vietinghoff, dans le régiment d'hussards de Zieten, d'avoir enlevé tout récemment de force un paysan, nommé Waracke, sur une des terres d'un gentilhomme mecklembourgeois, nommé de Sperling. Nous présumons que Votre Majesté jugera peut-être à propos que nous fassions entendre là-dessus audit ministre qu'Elle ferait examiner l'affaire et y remédier en tout cas.

Cajonneries.

Nous n'avons, au reste, pas manqué d'insinuer de nouveau au baron de Forstner ce que Votre Majesté nous a ordonné en dernier lieu, et que moi, Finckenstein, avais déjà dit à ce ministre le jour de mon départ de Potsdam par rapport aux peines que les princes catholiques, secondés en cela de la part de la cour de Vienne, se donnaient actuellement, pour porter quelque coup funeste à la religion protestante.44-1 Nous y avons ajouté que, si le Duc son maître était informé au juste de toutes les intrigues dangereuses qu'on faisait jouer pour cet effet, cette seule raison, sans compter tant d'autres qui affectaient essentiellement les véritables intérêts de ce Prince, devaient l'engager à accélérer l'accommodement mis sur le tapis, plutôt qu'à le traîner en longueur, sans qu'aucune cour catholique s'en mêlât le moins du monde.“

Je me soucie bien de ces gueux-là. Si l'on veut la guerre à Vienne, il n'y a qu'à laisser dormir le Mecklembourg, et quand la paix sera faite, le Duc sera doux comme un agneau. C'est le co quin de Ditmar44-2 qui est la cause de tout cela. Il faut le dire à Forstner.

Federic.

Nach den eigenhändigen Zusätzen in margine des Berichtes.

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43-1 Vergl. Bd. XII, 485. 486.

43-2 Artikel 4.

43-3 Artikel 5.

43-4 Artikel 8.

43-5 Vergl. Bd. XII, 30. 31.

43-6 Der an das Ministerium zurückgegangene Bericht trägt den Vermerk „Praesentatum 10. Juli“ .

44-1 Vergl. S. 37.

44-2 Vergl. S. 2.