7749. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Hellen berichtet, Haag 16. Juli, der Greffier Fagel habe unter dem Siegel der strengsten Verschwiegenheit dem englischen Gesandten Yorke gestattet, ihn, Hellen, ein Schreiben Swart's an Fagel, d. d. Petersburg 19. Juni, von Anfang bis zu Ende lesen zu lassen; aus welchem Schreiben hervorgehe: „Que le ministre hollandais à Pétersbourg est du dernier bien avec le Grand-Chancelier, que celui-ci le consulte sur tout et l'informe le plus confidemment du monde de tout ce qui se passe.“ Hellen setzt den König von dem gesammten Inhalt des Schreibens in Kenntniss; den Angaben über den geheimen Angriffsplan Oesterreichs und Russlands,116-4 fügt er, ebenfalls nach dem Schreiben Swart's, hinzu: „Que c'était le général Pierre Schuwalow qui poussait beaucoup ce projet, se flattant de parvenir par là au grade de feld-maréchal, de faire voir la bonne faveur où il est et de commander en chef l'armée russe. Le sieur Swart fait, à cette occasion, le portrait le plus risible de ce général, qui, quoiqu'il n'a jamais servi, croit être le premier général du siècle, et est assez fou de dire à ses amis qu'il souhaitait ardemment que les Russes sous son commandement viennent aux mains avec les troupes prussiennes, pour avoir occasion de montrer au monde ce qu'il savait faire et ce que c'était que Votre Majesté.“

Ueber die Unterhandlungen zwischen Frankreich und Russland melde Swart; . „Que quoique, depuis qu'il s'était trouvé à Pétersbourg, il n'avait ci-devant jamais vu<117> dix louis de France ensemble, il remarquait qu'aujourd'hui il y en avait beaucoup. Que dans les gros jeux que les premiers seigneurs jouaient, il y en avait une bonne quantité sur leur table et qu'il lui semblait que le comte Woronzow, le favori Iwan Schuwalow, son frère,117-1 le comte Bestushew, frère du Grand-Chancelier, et deux ou trois autres qu'il nomme, en avaient le plus. Que le parti opposé au Grand-Chancelier paraissait vouloir pousser sa pointe de lier la Russie avec la France et la cour de Vienne; que le comte „Woronzow semblait être à leur tête; que c'était lui qui d'abord a occasionné l'ordre circulaire à tous les ministres de sa cour dans l'étranger de se rapprocher un peu de ceux de la cour de Versailles,117-2 ce que le Grand-Chancelier n'avait pas pu contrecarrer. Que le comte de Keyserlingk y avait répondu, comme j'ai déjà mandé,117-3 et qu'il avait conjuré l'impératrice de Russie de ne pas prêter l'oreille aux offres séduisantes de la cour de France et de vouloir bien se rappeler les perfidies que sa maison eh avait essuyées tant du vivant de Czar Pierre I. que depuis, dont il allègue bien des exemples. Que, cette lettre ayant été lue dans la conférence et le comte Bestushew y ayant fortement appuyé, le parti opposé avait été fort décontenancé, mais que l'Impératrice avait dit qu'elle ne savait pas, malgré tout cela, pourquoi elle ne pouvait pas vivre en amitié avec le roi de France.“

Der Schluss des Swart'schen Schreibens enthält Nachrichten über die Mission Wesselowski's nach Paris117-4 und über die Sendung von russischen Emissären nach Polen. 117-5

Potsdam, 24. juillet 1756.

J'ai bien reçu votre rapport du 16 de ce mois, et je vous témoigne par la présente [dépêche] que vous m'avez rendu un service très essentiel en me faisant parvenir les avis que le sieur Swart mande de Russie en Hollande, vous recommandant le plus expressément de continuer de faire tout le possible pour avoir un bon canal là où vous êtes, dans lequel vous puissiez toujours puiser, de façon à pouvoir y compter sûrement, les nouvelles qui y entrent de Russie sur toutes les matières qui y sont sur le tapis et s'y traitent en conséquence; car ces choses-là me sont de telle importance que le service que vous m'avez rendu à mon entier contentement, en me les mandant par vos deux derniers rapports,117-6 et l'attente où je suis que vous continuerez sur le même pied, m'engageront à une gracieuse reconnaissance envers vous, en améliorant votre condition et en vous donnant d'ailleurs des marques de bonne volonté, attendu que je tiens les susdits avis, si bons et si sûrs qu'ils sauraient me servir de boussole à prendre de justes mesures dans les conjonctures présentes.

Federic.

Nach dem Concept.



116-4 Diese Mittheilungen sind in den Erlassen an Klinggräffen (Nr. 7747) und Knyphausen (Nr. 7748) vom 24. Juli wiedergegeben. Vergl. auch S. 105. 122.

117-1 Peter Schuwalow.

117-2 Vergl. Bd. XII, 395.

117-3 Vergl. Nr. 7730.

117-4 Wiedergegeben im Erlass an Knyphausen vom 24. Juli Nr. 7748.

117-5 Wiedergegeben im Erlass an Benoît vom 24. Juli Nr. 7750.

117-6 Berichte vom 13. und 16.. Juli. Vergl. Nr. 7730.