7972. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Torgau, 3 septembre 1756.

Monsieur mon Frère et Cousin. La lettre que vous m'avez faite du 28 du mois dernier, m'est ici heureusement parvenue. Votre Altesse<336> voudra permettre, en faveur de mes occupations présentes qui m'accablent presque, que je me remette sur mes dernières lettres, par lesquelles je Lui ai exposé mes sentiments sur ce qui regarde Son traité à faire avec l'Hanovre,336-1 auxquels je ne saurais présentement rien ajouter, sinon que je me flatte toujours que l'Angleterre voudra indemniser Votre Altesse de ce qu'Elle saurait perdre avec la France,336-2 en prenant de nouvelles liaisons avec la première. Votre Altesse sera, au surplus, assurée de la vivacité des sentiments d'estime, d'amitié et de considération, avec lesquels je suis invariablement, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le très bon frère et cousin

Federic.

Nach dem Concept.



336-1 Vergl. S. 269.

336-2 Vergl. S. 313.