8085. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK AU CAMP D'AUSSIG.

[Sedlitz], 21 [ septembre 1756].

Mon cher Ferdinand. Je vous suis très obligé des peines que vous vous êtes données jusqu'ici pour l'avant-garde. A présent, par les détachements que je fais, ce corps devient une armée d'observation, ainsi que j'ai chargé le maréchal Keith de la commander. Il faut traiter notre opération comme celle d'un siège, et c'est sur quoi j'ai pris tous mes arrangements. Selon toutes mes nouvelles, je ne crois pas que ces gens me lanternent au delà de six jours; on peut bien encore avoir patience jusques alors. Adieu, mon cher, je vous embrasse.

Fr.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs zu Berlin. Eigenhändig.