8259. A LA REINE DE SUÈDE A STOCKHOLM.

Sedlitz, 28 octobre 1756.

Ma très chère Sœur. Je vous rends mille grâces de la part que vous daignez prendre aux avantages que mes troupes ont remportés sur les Autrichiens et les Saxons; ceci, ma chère sœur, sont de faibles commencements; l'année qui vient, la chose deviendra plus sérieuse. Je vous conjure de lire mes deux exposés tant contre les Autrichiens574-1 que les Saxons,574-2 vous verrez la nécessité qui m'a forcé d'agir; certainement ce n'était pas de propos délibéré, et je vous jure que le moment le plus heureux de ma vie sera celui qui ramènera la paix, pourvu qu'elle soit bonne et stable. Je vous embrasse mille fois; si ceci est une fois terminé heureusement, je me flatte de me trouver en situation de vous être plus utile que je ne l'ai été par le passé, vous assurant de la tendresse avec laquelle je suis, ma très chère sœur, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.

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574-1 Vergl. S. 326 Anm. 2.

574-2 Vergl. S. 322 Anm. 5.