<444>zwischen Ew. Liebden mit dem Corps doch allemal disponirter Maassen auf Berlin marschiren1 und daselbst bis weitere Ordre von Mir stehen bleiben können.

Ich werde Mich indess in der Gegend von Torgau aufhalten und sehen, was vor Pli die Sachen nehmen. Das Regiment Cavallerie von Driesen muss inzwischen, wie bereits geschrieben,2 zu Mir in erwähnter Gegend hieher stossen.

Uebrigens und da Hadik sich wieder von der Gegend Berlin weggezogen hat, so haben Ew. Liebden Mich zu benachrichtigen, was die Schweden in der Uckermark und in Pommern unternehmen, ob sie zu Prenzlow stehen bleiben, wie stark sie seind, ob sie sich verstärken, und was sie vorhaben. Von welchem allen Ew. Liebden Mich wohl zu benachrichtigen belieben werden. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchip des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


9446. AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

[Annaburg,] 20 octobre 1757.

Sur la lettre chiffrée que vous m'avez écrite du 18, je vous renvoie à celle que j'ai faite hier à vous et au comte de Podewils conjointement.3

Il n'est que trop vrai que ma situation est très critique et les choses bien embrouillées, de sorte que je ne saurais prévoir comment elles se démêleront jusqu'à présent; en attendant, je ne perdrai ni courage ni contenance. Si l'ennemi, qui en a voulu à Berlin, aurait voulu pousser son entreprise, je serais sûrement marché tout droit à Berlin pour lui faire regretter son entreprise; mais, comme il s'en est déjà retiré, je n'irai plus là, mais verrai si je pourrai lui couper la retraite. Après cela, comme je veux bien vous le dire, sous le sceau du secret le plus absolu, mon dessein est d'assembler mes corps séparés et de marcher droit à Bautzen pour y chercher le corps de troupes autrichiennes sous les ordres du général Marschall, afin de le faire replier sur Gœrlitz et de le combattre ou lui faire quitter la Lusace. Par cette opération, je couvrirai presque également Berlin, Dresde et Torgau, afin que Marschall n'ose entreprendre ni sur l'un ni sur l'autre; je dégagerai Schweidnitz, que les Autrichiens ont masqué de loin,4 et débarrasserai le duc de Bevern contre la grande armée des Autrichiens, laquelle sera obligée de détacher pour soutenir Marschall. Enfin, je finis la campagne par quelque coup d'éclat ou bataille heureuse, si nos affaires doivent prendre une face plus favorable.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



1 Vergl. Nr. 9441.

2 Vergl. S. 441.

3 Nr. 9443.

4 Vergl. S. 386.