<461> auf das prompteste fortzusetzen, um bald nach Halle zu kommen und in wenigen Tagen bei dem Feldmarschall zu sein. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

P. S.

Die beiden Cavallerieregimenter von Ew. Liebden Corps müssen Dieselbe sogleich beordern, dass solche von dem Orte, wo sie stehen, sogleich aufbrechen und ganz gerades Weges, es sei über Dessau oder wo es am besten sein kann, auf Halle marschiren müssen, um zu Ew. Liebden zu stossen, wo es am besten sein kann. Diese Regimenter aber müssen auf dem Marsch die Präcaution brauchen und was vorausschicken, um zu sehen, wie sie wegen des Feindes am sichersten gehen, um gut durchzukommen.1

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


9464. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH.2

Quartier de Grochwitz, 23 octobre 1757.

Mon cher Maréchal. Les nouvelles que vous me donnez par votre lettre du 22,3 ne laissent pas de m'embarrasser et de me faire changer le plan que je m'étais formé. Tout ce qu'il y a à faire, c'est que vous vous tiriez d'abord, avec tout votre corps de troupes, dans la ville de Leipzig, où vous retirerez incessamment aussi le lieutenant-général de Forcade, et que vous ne fassiez aucun autre détachement.

Je viens d'ailleurs de donner mes ordres4 au prince Ferdinand de Brunswick de marcher avec son corps de troupes tout droit vers Halle, d'où il viendra vous joindre. Comme il est actuellement en marche pour Berlin, et qu'il se trouvera chemin faisant pour marcher à Halle, j'espère qu'il vous joindra en peu de jours. Pour moi, je n'attendrai que le corps du prince Maurice qui me joindra, où alors je marcherai incessamment à vous vers Leipzig pour vous joindre là, où, en attendant, vous resterez pour m'attendre là. Et, sur ce, je prie Dieu etc.

Vous ne serez point attaqué par ces gens à Leipzig, ils craignent de ruiner la ville; mais puisqu'ils s'enhardissent à présent, je me flatte



1 Am 24. befiehlt der König aus Grochwitz dem Prinzen, den Marsch nach Halle und „von da alsdenn gerade nach Leipzig“ zu pressiren. „Daferne auch Ew. Liebden den Grafen Broglie mit einem Detachement der Gegend oder auf Dero Wege finden sollten, so müssen Dieselbe solchen nur gleich auf Sich nehmen und wegjagen; deshalb Sie allemal voraus recognosciren zu lassen haben.“ In zwei Schreiben aus Eilenburg vom 25. October wiederholt der König den Befehl, die auf dem Wege nach Halle etwa zu treffenden Franzosen anzugreifen und zu „rafliren“ .

2 Keith datirt seine Berichte vom 22., 24. und 26. October aus Leipzig.

3 Die Meldungen Keith's sind wiedergegeben in den Cabinetserlassen an Prinz Moritz und Prinz Ferdinand, d. d. Grochwitz 23. October (Nr. 9462. 9463).

4 Vergl. Nr. 9463.