9058. AU PRINCE DE PRUSSE A WELESLAWIN.

[Au camp de Prague,] 7 [juin 1757].

Mon cher Frère. Je vois, par tout ce qui se passe de l'autre côté de la Moldau, qu'il y a beaucoup de négligence en tout, et par toutes les précautions qu'on néglige de prendre.138-2 Ici nous n'avons point perdu de canons, ni des magasins ne nous ont sauté. Je suis très affligé de ce que j'apprends, mais je n'en puis attribuer la faute qu'à la négligence que l'on a de ne se soucier de rien ou de ne pas prévenir par de bonnes mesures les malheurs que l'on pouvait éviter avec la vigilance. Je suis, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

<139>

Il faut d'abord faire refaire les chariots, cartouches etc. ce qui appartient au train.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



138-2 Vergl. S. 119. 129.