9206. AU PRINCE DE PRUSSE AU CAMP DE LEIPA.

Der Prinz von Preussen meldet, Lager bei Leipa 14. Juli: „L'armee de Daun, combinée avec celle du prince Charles, a occupé ce matin le camp de Niemes,250-3 et l'après-dînée elle est marché sur Gabel. Toute communication m'est coupée, faisant un feu très vif de canons, et les cinq escadrons de Werner arrivent dans l'instant par des chemins détournés Je crains pour Zittau et pour les chariots que le général Puttkammer conduit avec deux bataillons qui doivent chercher de la farine. Je sais qu'il a atteint Gabel, et qu'on l'attaque. Il faudra absolument que je marche par Reichstadt et Gabel. Cela ne sera plus possible. Je consulterai ceux qui connaissent les chemins par Rumburg. Si celui-là manque, le manque de pain m'oblige d'aller à Leitmeritz.“

[Leitmeritz, 15 juillet 1757.]250-4

La250-5 tête vous tourne à tous ensemble. Voulez-vous abandonner vos magasins, renoncer à couvrir la Lusace? Il valait mieux donner dix batailles que d'en venir là. Prince Charles est joint avec Daun. Eh bien, ils ont détaché en revanche Kheul vers la Silésie, des troupes vers l'armée de l'Empire et Nadasdy ici.250-6 Vous suivez des conseils timides qui perdront vous, l'État et moi. Toutes ces mauvaises ma<251> nœuvres viennent des conseils de Schmettau, qui voit toujours noir; je voudrais que le diable m'eût plutôt emporté que de vous l'avoir donné.

Federic. Vous me ferez payer bien cher la confiance que j'ai eue en vous.251-1

Federic.

Nach dem Concept. Eigenhändig. Der Zusatz eigenhändig auf der Ausfertigung.



250-3 Vergl. Nr. 9205, S. 249.

250-4 Das Datum nach der chiffrirten Ausfertigung.

250-5 In der Ausfertigung gehen dem Folgenden die Worte voran: „J'ai reçu dans ce moment votre lettre du 14.“

250-6 Vergl. oben Nr. 9205.

251-1 Das Schreiben wurde in drei chiffrirten Duplikaten übersandt; auf jedem Exemplar findet sich der unchiffrirte eigenhändige Zusatz. Auf dem einen nicht de chiffrirten Duplikate lautet der Zusatz: „Mon Dieu, qu'allez-vous faire! Vous me ferez payer bien cher la confiance qu j'ai eue en vous.“