9248. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH.283-1

Weissenberg, 1er août [1757].

Je suis bien aise, mon cher Maréchal, de ce que vous êtes arrivé le 31 à Cotta.283-2 Je dois vous avertir d'avance que la plus grande difficulté que je rencontre, consiste dans le manque de farine. Faites, vous et Retzow, l'impossible pour y remédier; il ne faut rien épargner, ni les chevaux de la ville ni les chevaux de la cour. Dès que j'aurai pour toutes mes troupes neuf jours de pain en avance, je commencerai mes opérations. Il s'agit ici du tout pour le tout; il faut que Retzow se surpasse. Il n'y a rien de désespéré ici; pourvu que j'aie des vivres, j'espère de vaincre les autres difficultés, quelque fortes qu'elles soient. Lisez ma lettre à Retzow, pour qu'il sache que le sort de l'État dépend de son opération.

J'entrerai dans de plus grandes explications, dès que je vous saurai arrivé à Bautzen.283-3 Je vous embrasse de tout mon cœur.

Federic.

Vous pouvez laisser Mayr au prince Maurice.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



283-1 Es ist aus dem August kein Bericht von Keith erhalten. Ebenso fehlen in den Cabinetsakten des Geh. Staatsarchivs fast alle Berichte von Bevern, Prinz Moritz, Winter feldt und die Schreiben des Prinzen von Preussen bis zu den letzten Tagen des August, als Eichel sich in Dresden wiederum dem königlichen Hauptquartier anschloss und die Aufbewahrung der im Cabinet einlaufenden Schriftstücke übernahm. Nachdem Tagebuche Weidemann's (vergl. oben S. 272. Anm. 1) befand sich Keith am 29. in Nollendorf, am 31. Juli und am 1. August in Pirna.

283-2 Vergl. S. 268.

283-3 In einem zweiten eigenhändigen Schreiben, welches vermuthlich vom 1. August zu datiren ist, befiehlt der König: „Mon intention est que les 14 bataillons restent à Cotta; venez seulement à Bautzen, tout y est arrange.“ Die 14 Bataillone wurden dem Prinzen Moritz zum Schutze von Dresden anvertraut. Vergl. S. 268.