9257. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH.

[Weissenberg,] 6 [août 1757].

Mes affaires m'obligent, mon cher Maréchal, de ne point perdre de temps; il faut que je commence mes opérations le 9. Ainsi Retzow sera obligé de se hâter de façon que nous ayons alors 7 ou 8 jours de pain d'avance, et de la farine d'ailleurs pour 5 ou 6 jours de réserve<289> à Bautzen.289-1 Je suis ici dans un poste très avantageux, d'où j'ai empêché toutes les incursions que les ennemis auraient pu faire.

Je suis informé de tout ce qu'il est possible d'apprendre,289-2 à moins que d'avoir eu une conférence secrète avec Daun, qui peut-être en aurait dit davantage. J'ai bonne espérance, mais il faut battre le fer, tandis qu'il est chaud. Si donc Retzow arrange toutes ses affaires, vous marcherez le 8 à Bautzen, et je ferai en attendant toutes les dispositions pour nos opérations ultérieures, dont je ne saurais confier le sujet à la plume. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung, Eigenhändig.



289-1 In gleicher Weise ermahnt der König in einem eigenhändigen Schreiben an Bevern vom 6. August den Generalmajor von Goltz zur Eile bei den Ver pflegungsvorbereitungen.

289-2 Vergl. Nr. 9256.