9265. AU FELD-MARÉCHAL DE REITH.

[Weissenberg,] 8 [août 1757,] à 7 heures du soir.

Je viens d'une demi-mille de Lœbau, où j'ai été reconnaître, et je n'y ai pas vu ombre d'armée ni de campement. Il n'y a à Lœbau que 1000 hussards au plus et peut-être 600 pandours, de sorte que rien n'altère nos positions. Vous pouvez rester tranquille dans votre camp, jusqu'au temps que ces transports éternels de farine seront arrangés.

Je reçois dans ce moment votre lettre;292-3 je vous félicite de votre belle prise, et je vous exhorte à continuer de même. Nous avons au<293>jourd'hui pris quinze de ces drôles,293-1 dont vous n'en voudriez pas un pour tournebroche dans votre cuisine. Je vous embrasse etc. etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



292-3 Die Berichte Keith's aus dem August sind nicht vorhanden. Vergl. S. 283. Anm. 1.

293-1 Vergl. Nr. 9266. 9267.