9304. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

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Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 23. August: „Le baron de Steinberg, ministre d'État d'Hannovre, vient d'écrire à moi, Podewils, la lettre cijointe en original, datée de Verden du 20 du courant, dans laquelle il expose au long que les Français ruinaient les États du Roi son maître d'une façon à ne pouvoir s'en relever dans des siècles; que leur armée était supérieure du triple à celle d'observation, de sorte qu'il n'y avait aucune apparence humaine de pouvoir leur résister avec succès; qu'on ne pouvait compter sur aucun secours anglais, et que le faible état de la santé du landgrave de Cassel faisait même craindre qu'on ne perdit bientôt ces troupes; que, dans les circonstances présentes, on ne saurait se promettre aucun secours de Votre Majesté, sur lequel le roi d'Angleterre avait pourtant toujours compté, en ne pas cachant qu'avec ses forces et ses troupes auxiliaires Sa Majesté Britannique ne saurait seule faire tête à toutes les forces de la France; qu'en conséquence de toutes ces

Dresden, 30. August 1757.

Ich habe Mich von den hannoverschen Ministern nichts anders als dergleichen versehen können. Ich zweifele noch, ob Frankreich einen separeen Frieden annehmen wird.

Von dem Duc de Cumberland habe Ich noch nichts deshalb erhalten.

Wie Ich desfalls denke, darüber habe ich Mich sowohl gegen Mitchell316-3 und gegen den Etatsminister von Finckenstein316-4 expliciret.

Inzwischen es Mich surpreniret, dass da Ich wegen des Königs von Engelland und wegen der hannoverschen Lande in diesen ganzen Krieg eigentlich gezogen worden

considérations, il ne lui restait d'autre parti à prendre que de tâcher de sauver ses États, ses troupes et celles de ses alliés par une paix particulière; que Sa Majesté, prenant cette résolution, n'avait pourtant pas voulu manquer en qualité de fidèle allié et ami d'en faire d'abord part à Votre Majesté, en L'assurant qu'elle ne condurait rien qu'en qualité d'électeur d'Hanovre.“

bin, der König von Engelland als Churfürst Mich abandonniren und Mich dadurch dem ganzen Schwarm der Franzosen überlassen will. Ich werde indess Meinen Gang nicht mehr nicht weniger fortgehen und thun, was Ich kann, Mich auch an Engelland attachiret halten, wenn Mich solches appuyiren wird.317-1

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetsecretärs.



316-3 Vergl. S. 314. Anm. 3.

316-4 Vergl. Nr. 9299.

317-1 Vergl. S. 279.