9442. AU PRINCE HENRI.

[Annaburg,] 19 [octobre 1757].

Mon cher Frère. Le mal n'a pas été aussi grand à Berlin qu'on l'avait craint. Cela se passe encore. Vous marcherez,441-1 s'il vous plaît, demain avec vos 3 bataillons et l'artillerie; le Proviantfuhrwesen pourra encore rester à Torgau, avec le régiment d'Itzenplitz. Vous prendrez votre marche par Beyern à Herzberg, nous nous joindrons entre Buckau et Rahnisdorf, et nous irons à Herzberg. Le prince Maurice reviendra par Baruth, et quand nous serons joints, nous tâcherons de faire quelque chose, soit ici contre les Autrichiens, soit du côté de la Silésie. Adieu, mon cher frère, je vous embrasse.

Federic.

Pour la paix, il est facile de dire qu'il la faut faire;441-2 mais il faut qu'on la veuille des deux parts.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



441-1 Vergl. N. 9437.

441-2 Ein Schreiben des Prinzen, auf welches diese Worte sich beziehen können, liegt nicht vor.