9468. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.

Eilenburg, 25 octobre 1757.

Mon cher Maréchal. J'ai reçu, chemin faisant, ici la lettre que vous m'avez faite hier, sur laquelle je vous dirai que j'amènerai demain de<464> la poudre, de l'artillerie et tout ce qu'il faut, de sorte que vous n'avez que de prendre patience jusque là et de ne pas vous inquiéter. Comme l'armée ennemie est une fois sortie des montagnes et s'est avancée au point que vous me le mandez,464-1 j'espère que nous l'aurons pour la combattre, ce dont je suis bien aise, parceque, sans cela, les chicanes avec les marches et contremarches n'auraient jamais fini. Et, sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Soyez tranquille; le Hildburghausen ne vous mangera pas, j'en réponds.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



464-1 Keith hatte, Leipzig 24. October, gemeldet, die Reichsarmee rücke über Zeitz und Pegau heran, die französische Hauptarmee marschire über Naumburg und Weissenfels, ein anderes französisches Corps rücke auf dem linken Saaleufer gegen Halle vor, um sich mit den Abtheilungen unter Fischer und Turpin zu vereinigen.