<116>legenheit setzen kann. Ihr sollet Euch also nur um die Magazine bekümmern und darauf arbeiten, dass in Breslau das meiste, dann aber auch in Schweidnitz, Glatz der nöthige Vorrath, etwas aber zu Glogau sei, dass Ich Mich kann hinwenden, auf welcher Seite Ich will.

Friderich.

Nach dem Concept.


10146. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Opotschno, 19 juillet 1758.

En conséquence de ce que vous me marquez par votre lettre du 20 de ce mois,1 il faut que je vous rende justice par dire que, dans les circonstances où vous vous trouvez actuellement, il est impossible de mieux faire que vous l'avez fait, ce qu'aussi j'approuve parfaitement.2 Je doute presque moi-même que je saurais rester longtemps encore en Bohême, parceque peut-être les Russes m'obligeront de reprendre la route de Silésie, pour y faire face également à eux; car autant que je puis juger de leurs mouvements, ils y viendront, quoique je juge que cela n'arrivera qu'au mois d'août qui vient. Enfin, je verrai si c'est aux Autrichiens ou aux Russes que je marcherai le premier au corps, et comment je saurai avec l'assistance du Ciel débrouiller cette fusée assez épineuse.

Quant à la somme de 300,350 écus, selon votre lettre allemande absolument nécessaire pour établir vos magasins en Saxe, je viens de donner mes ordres au commissariat de guerre à Dresde de [se] servir d'abord à cet usage d'un certain fonds en argent qui se trouve déposé auprès de lui des contributions et des dons gratuits de la Saxe, pour en prendre ladite somme, afin d'établir ces magasins selon vos ordres. Je ne doute pas, au reste, que vous aurez la bonté d'avoir soin, autant qu'il sera possible, afin qu'il nous entre de bonnes sommes des contributions demandées du Würzburg et du Bamberg.

J'accuse encore la lettre que vous m'avez faite du 4 de ce mois.3

Federic.

Nach dem Concept.


10147. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

[Opotschno,] 19 [juillet 1758].

Mon cher Frère. Il est sûr que c'est se tromper très fort que de vouloir trouver un bonheur parfait dans ce monde, ainsi que tout ce



1 Verschrieben für: „du mois passé“ .

2 Prinz Heinrich hatte, Ratschau 20. Juni, berichtet, dass er die Detachements aus Franken zurückgezogen habe; er werde bei Zschopau mit dem General Hülsen sich vereinigen und dann näher an Dresden ein Lager beziehen und eine günstige Gelegenheit ausersehen, um in Böhmen einzudringen; doch da sein Corps nur schwach sei und der Feind gegen die Lausitz vorgehen könne, so werde er von Leitmeritz sich nicht weiter entfernen.

3 Vergl. Nr. 10148.