<123> Sternberg;1 si cela réussit bien, il faudra tout aussitôt vous retourner contre les Russes.2

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig. Die Ergänzung nach dem Concept.


10153. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Quartier d'Opotschno, 20 juillet 1758.

Mes nouvelles continuent d'être que les Russes veulent passer par Crossen ou Francfort vers la Saxe. Je viens de donner mes ordres au comte Dohna, que je fortifie de ro bataillons,3 d'aller en avant aux Russes et de les combattre, avant qu'ils puissent exécuter leur dessein. Pensez, cher frère, s'il n'y a pas moyen que vous puissiez prêter au comte Dohna seulement pour un jour de bataille 10 escadrons de votre cavalerie,4 que Dohna vous renverra incessamment, dès que la bataille sera donnée.

Vous voyez que mes lettres changent selon les nouvelles qui me viennent. Ce que je vous mande, mon cher frère, doit être une opération de vitesse. Quant à nous, je crois que peut-être dans peu de jours nous aurons une affaire aux environs de Chlum.

Je viens de recevoir encore des nouvelles de Berlin. Quelquefois mes affaires m'étourdissent sur nos malheurs communs; mais tout d'un coup, quand cela me revient à l'esprit, mon cœur saigne, et je deviens d'une mélancolie horrible. Chaque lettre de mes sœurs, la vue du régiment,5 tout me rend d'une sensibilité affreuse.

Federic.

Das Hauptschreiben nach dem Concept. Der Zusatz eigenhändig auf der im übrigen chiffrirten Ausfertigung.


10154. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE MARKGRAF KARL.

Opotschno, 20. Juli 1758.

Ich danke Ew. Liebden vor die gegebene Neuigkeiten und wollte nur wünschen, dass die Nachrichten gewiss und die ganze Armee herüber wäre;6 Ich warte dieserhalb auf allen Umständen, um sicher zu sein, und sehe dem Rapport des Fürst Moritz entgegen, um sicher zu sein.

Morgen, denke Ich, wird der Generallieutenant Fouqué7 in der Nähe sein, dass also, wann es nöthig wäre, mit der meisten Kavallerie und 15 bis 16 Bataillons hinkommen könnte. Hier kann Ich von einem Augenbück zum andern wegmarschiren, indem Mich nichts aufhält.



1 Oestl. von Frankfurt.

2 So! Jedenfalls verschrieben statt: contre les Suédois,

3 Vergl. Nr. 10151. 10152.

4 Prinz Heinrich sandte demgemäss an Dohna die beiden Kürassierregimenter Prinz von Preussen und Markgraf Friedrich unter Befehl des Generalmajors von Zieten.

5 Das Infanterieregiment des verstorbenen Prinzen von Preussen befand sich bei der Armee des Königs.

6 Der Markgraf weist auf den von Prinz Moritz einzusendenden Rapport hin. Vergl. Nr. 10154 mit Anm. 1.

7 Vergl. S. 110.