<165> halten und, denen Umständen nach und wann es nöthig ist, durch Lebensstrafen Exempel statuiren lassen sollet.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


10202. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE DOHNA.

Liegnitz, 12 août 1758.

Vous savez que mon intention est de passer l'Oder à Tschicherzig,1 non loin de Polnisch-Nettkow, ou, pour mieux dire, près de Züllichau. Je serai dans ces environs le 17. Le 18, je ferai mon pont, et le 19 je pourrai le passer pour vous joindre. Selon mon plan, cette jonction devrait avoir lieu à Züllichau. Ainsi, pour que tout réussît à souhait, il faudrait que vous partiez de Francfort le 17, que vous marchiez trois milles vers Züllichau; le 18 à Schneidemühle,2 le 19 à Züllichau. Il faudrait laisser un Garnisonbataillon à Francfort avec vos chariots, excepté Regiments-Feldscherwagens et Commandeurschaisen, prendre quatre Löhnungen avec du pain pour huit jours. Le soldat en porterait trois, et cinq jours sur les chariots. On pourrait cuire pour vous à Francfort pendant notre expédition. Tout cela peut se faire, pourvu que l'ennemi ne se soit pas plus avancé de Meseritz; car auquel cas il faudrait que je passe l'Oder à Crossen, que nous nous joignissions auprès de Ziebingen3 ensemble, que nous marchions ensuite sur le ventre aux Russes.

Dites-moi donc si vous trouvez à tout cela des difficultés, et si vous êtes arrangé à tout.

Voilà mon plan. Si aucun évènement ne vient à la traverse, il faut l'exécuter tout de suite; et en cas que l'ennemi reste à Meseritz, vous me manderez positivement sur-le-champ votre réponse, pour que je règle ma marche en conséquence. Et si rien n'arrive, vous écrirez le 17 aux Landräthe de la Marche que vous aviez ordre de retourner en Poméranie,4 dès que je serais arrivé auprès de Crossen, et que, le 20, vous vous mettriez en marche pour Prenzlau; et pour rendre la chose plus vraisemblable, il faut envoyer de ces côtés un officier et une vingtaine hussards. Mais nous autres, il faut commencer par bien frotter les Russes, et dites à tous vos officiers, quand vous passerez l'Oder, que ma devise est vaincre ou mourir, et que, quiconque ne pense pas de même, ne doit pas passer l'Oder, mais s'en aller à tous les diables

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Vergl. Nr. 10196.

2 Ein Ort des Namens ist in der Gegend von Züllichau nicht zu finden. Vermuthlich ist eine Schneidemühle gemeint; dass der König bei einem deutschen Wort im französischen Text den Artikel fortlässt, kommt öfters vor.

3 Nordöstl. von Fürstenberg.

4 Vergl. S. 151. 152. 157.