<170> schlagen; Ich habe auch deren für Euer Corps d'armée fertigen lassen und kann nicht anders glauben, als dass sie zu Berlin parat stehen, daher Ihr dann solche nur abholen lassen müsset.

Was das von Euch vorgeschlagene Avancement betrifft, so kann Ich vor itzt um so weniger solches goutiren, da bei Eurer Armee bis dato noch nichts von Eclat sich zugetragen. Sie müssen erst recht anbeissen, alsdann mit dem übrigen es sich von selbsten finden wird.

Küstrin n'a rien à craindre; dès que l'on rompt les ponts, aucune bombe n'y peut atteindre. C'est une leurre de l'ennemi, pour vous éloigner de Crossen, mais dont vos Oursomanes1 seront les dupes.

Je n'avance rien dans votre corps, avant qu'on ne l'ait mérité en combattant pour la patrie, comme cela convient, et non pas comme cela est allé jusques à présent.

Federic.

Voilà une lettre à laquelle il faut une prompte réponse à Muler.2

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Die französischen Zusätze eigenhändig, ebenso der Zusatz im Datum: „près de Bolkwitz“ .


10207. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE DOHNA.

Heinzendorf, 14 août 1758.3

Je vous prie de ne point chiffrer des compliments qui me font perdre un temps infini à les déchiffrer. Je vois enfin, par la relation du général Manteuffel, que l'ennemi est entre Landsberg et Schwerin.4 Je crois qu'il est embarrassé pour ses subsistances, et que la nécessité l'obligera peut-être à tenter fortune, ce qui pourrait fort bien arriver. Vous avez bien fait jusqu'ici de ne point quitter votre camp de Francfort. Mais il faudra pourtant penser à nous joindre. Je serai le 17 à l'Oder, comme je l'ai écrit;5 le 18, mes ponts sont faits, et je crois qu'en prenant l'ennemi en venant de Züllichau, cela lui donnera la plus grande jalousie pour Posen, où il doit avoir ses magasins, et l'obligera à des marches. Si cela arrive, nous en aurons beau jeu. Mais mandezmoi si l'endroit le plus propre pour notre jonction serait Liebenau,6 ou quel autre endroit vous croyez le plus convenable. Je n'ai point d'appréhension des Autrichiens, on y a déjà pourvu, et ne pensez absolument qu'à notre jonction et à la façon d'attaquer l'ennemi.



1 Die Russen, vergl. S. 10.

2 Der Brief liegt nicht bei. Die Beziehung ist nicht festzustellen, vielleicht ist Oberst Moller gemeint.

3 Ein Schreiben vom 14. August an die Prinzessin Amalie vergl. Œuvres Bd. 27. I. S. 404. Die dortige Ortsangabe „Hermsdorf, près de Polkwitz“ ist wohl ein Versehen für Heinzendorf.

4 An der Warthe, südöstl. von Landsberg.

5 Vergl. Nr. 10202.

6 Südwestl. von dem in Nr. 10196 als Vereinigungspunkt genannten Paradies, nordwestl. von dem in Nr. 10202 genannten Züllichau. In der Vorlage fälschlich Lübbenau (im Spreewald).