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Der König fügt diesen Weisungen hinzu :

Aussi s'il y aura d'autres gens encore qui voudront armer des vaisseaux pour courir contre ceux de mes ennemis, je veux que leur soit accordé mon pavillon à cet usage, contre une reconnaissance proportionnée au profit qu'ils tireront des prises qu'ils feront; surtout contre les Suédois, que je ne saurais plus ménager après toutes les démarches indignes qu'ils ont exercées contre moi.

Federic.

Auszug aus dem Concept.


10350. AU SECRETAIRE BENOÎT A VARSOVIE.

Schœnfeld, 21 septembre 1758.

Comme il me revient partout par de bons canaux que la Porte Ottomane a pris tout d'un coup la résolution de ne plus rester en inactivité, mais de rompre, soit d'abord soit le printemps qui vient, avec la Russie ou avec les Autrichiens ou avec tous deux; qu'elle envoie de grosses sommes en argent aux frontières pour payer les Janissaires et pour acheter tous les grains à la ronde; qu'elle fait faire sans discontinuation des préparatifs de guerre et vient donner ses ordres aux spahis pour se remonter et s'armer; enfin qu'elle remue en sorte que les ministres de France, d'Autriche, de Russie et de Venise1 ont envoyé des courriers pour donner part à leurs cours respectives de tous ces mouvements, je suis surpris que vous n'avez sonné mot jusqu'ici dans tous vos rapports d'une nouvelle si importante, ayant toujours cru que ce serait là où vous êtes, que ces sortes de nouvelles éclateraient le premier. J'attends donc que vous approfondiez au plus juste ce que l'on a appris en Pologne à ce sujet, afin de m'informer exactement de ce que vous avez appris sur un sujet de telle conséquence.

D'ailleurs, je vous recommande principalement d'avoir la plus grande attention si les Russes envoient des secours en troupes, en ammunitions ou en argent à leur armée sous les ordres du comte Fermor, et de vous arranger incessamment de sorte que vous en sauriez exactement et au plus tôt [être] instruit, dont alors vous m'informerez sans perte du temps et au plus tôt possible.

Federic.

Nach dem Concept.


10351. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

[Schœnfeld,] 21 [septembre 1758].

Mon cher Frère. Nous nous sommes partagé l'Elbe; vous avez la rive gauche, moi la droite; il ne nous reste qu'à suivre notre Projet. Vous ne pouvez pas tenter des choses impossibles,2 mais je m'en repose sur vous des faisables. Il n'y a rien de nouveau de ce côté.



1 Vergennes, Schwachheim, Obreskow und Franz Foscarini. In Rexin's Bericht vom 15. Juli (vergl. S. 255. Anm. 9) ist statt des Venetianers der schwedische Gesandte Celsing genannt.

2 Das Schreiben des Prinzen liegt nicht vor.