<268> bekomme, zu detachiren, wohin Ich will. Sodann kann Ich Euch, befundenen Umständen nach, verstärken. Ich bin dabei der Meinung, dass, wenn Ich von hier gerade auf Posen und Meseritz detachire, Ich die Russen zuerst damit wegbringe. Es ist Mir aber einerlei, und wann Ihr meinet, dass es besser ist, Euch geradezu zu verstärken, so werde Ich ganz gerne von Meiner nurgedachten Opinion abgehen. Sobald nur sich übrigens hier etwas decidiret haben wird, so werde Ich Euch sogleich Nachricht davon geben.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


10361. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

[Schœnfeld,] 24 [septembre 1758].

Mon cher Frère. J'ai reçu vos deux lettres, dont je vous rends grâce.1 Les mesures que vous prenez, pour enlever quelque convoi à l'armée de l'Empire, sont très bonnes; pourvu que l'on trouve à s'embarquer à quelque défilé, la chose ne saurait presque pas manquer, surtout si l'on pense à rassurer sa retraite.

J'ai des avis que Daun veut faire un nouveau détachement vers Crossen;2 je sais d'ailleurs qu'il a un magasin à Bautzen. Tout cela m'a fait naître un dessein dont, pour le bien des affaires, je dois vous faire part. J'ai balancé, vu le mauvais temps qu'il fait, de vous prier de venir chez moi; mais comme il faut prendre quelques mesures de concert, je voudrais vous expliquer mes idées verbalement.

Vous avez fort bien fait de renvoyer le marquis de Fline;3 c'est faire plaisir à un homme dont il nous revient aucun mal.

Je vous embrasse de tout mon cœur, vous assurant de la tendresse avec laquelle je suis, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


10362. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Schœnfeld, 25 septembre 1758.

Voici encore une autre pièce4 que je vous adresse, écrite à peu près dans le même goût que celle que je vous ai déjà fait parvenir à la suite de ma lettre du 23 de ce mois.5



1 Auf ein deutsches Kanzleischreiben 'des Prinzen, in dem über den Mangel an Magazinvorräthen geklagt wird, lässt der König durch ein Kanzleischreiben vom 24. antworten: „dass Ew. Liebden Dero Orts gleichfalls fouragiren und davon dort so leben müssen, so wie wir solches allhier thun, maassen Ich Ew. Liebden nicht bergen kann, dass es nicht anders angehet und Ich dazu keine Fonds an Gelde zu assigniren weiss.“

2 Vergl. über das erste Détachement S. 193. 196. 198.

3 Der Bericht des Prinzen fehlt.

4 Die vom Könige verfasste Flugschrift: « Lettre d'un secrétaire du comte Kaunitz à un secrétaire du comte Cobenzl. » Nach dem Autograph und dem Originaldruck veröffentlicht in den Œuvres Bd. 15, S. 88—92 (vergl. S. XVI). Ueber die Abfassung im September 1758 vergl. auch die oben S. 266. Anm. 1 genannte Stelle in den Memoiren de Catt's. Vergl. auch Cauer an der genannten Stelle; seine Datirung wird durch obigen Erlass berichtigt.

5 Vergl. Nr.10358.