<359> wirthschaften, enorme Contributions einziehen, auch Fourage, Hornvieh und Pferde, welche der Neumark zu Statten kommen könnten, zusammenbringen lassen.

Friderich.

Nach dem Concept.


10503. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Gross-Nossen, 6 [novembre 1758], à 8 heures du soir.

Mon cher Frère. J'approuve fort toutes vos dispositions, mais vous n'aurez pas besoin de faire aucun mouvement rétrograde. Le siège de Neisse est levé hier. Comme l'ennemi a repassé la Neisse, Treskow a fait une sortie où il leur a pris 500 pandours. L'ennemi a une désertion prodigieuse, la moitié du régiment de Simbschen, autrefois Trenck, est à Neisse. Sur ces circonstances, je ne trouve point nécessaire de marcher avec tout le corps; je ferai séjour demain, et j'enverrai le général Fouqué avec un détachement convenable pour presser et hâter la retraite de l'ennemi, et si rien ne vient à la traverse, je serai le 9 auprès de Schweidnitz, d'où je compte marcher vers Lœwenberg, où probablement finira cette dure et pénible campagne.

Dohna sera le 11 à Lauban. Le siège de Colberg est levé, il n'y a que quelques parties russes qui rôdent encore par-ci par-là en Poméranie.

Voilà, mon cher frère, tout ce que je suis en état de vous apprendre. Vous priant d'être persuadé de la tendresse et de l'estime avec laquelle je suis, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.1


10504. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

[Dresde, 6 novembre 1758.]2

Si ce qu'un espion nous a dit hier, est vrai, il sera à voir si Daun tentera quelque chose de force ouverte contre Dresde malgré la présence du Prince Électoral et l'état de grossesse de son épouse, ou s'il voudra détacher quelque corps par la Lusace, afin d'inquiéter le Roi pour sa capitale, ou s'il voudra détacher vers Meissen ou Torgau, ce qu'il pourra, aux avis des gens de métier, exécuter de Bischofswerda de l'armée des Cercles, à laquelle Daun a joint quelques détachements



1 Vom 6. November vergl. noch ein Schreiben an Algarotti in den Œuvres Bd. 18, S. 115 (mit dem Ortsdatum „Dresde“ ), sowie ein vermuthlich zum 6. November gehörendes Schreiben an Voltaire Bd. 23, S. 20. Ein in die Œuvres nicht aufgenommenes, zum November gehörendes Schreiben an Voltaire über die Hochkircher Schlacht ist nach der Voltaire-Ausgabe von Beuchot neuerdings wieder abgedruckt in den Œuvres complètes de Voltaire, publ. par Condorcet, Bd. 39 (1880) S. 525.

2 Dieses Schreiben Eichel's wurde völlig chiffrirt ohne Datum und ohne Unterschrift abgesandt.