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10532. AN DEN GENERALLIEUTENANT BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

[Löwenberg, 14. November 1758.]1

An Fouqué:

Wäre Mir sehr lieb, dass er dorten so gut reussiret hätte.2 Nach aller Apparence würde er nicht mehr viel zu sehen kriegen vom Feinde.3

Hier wäre alles vor uns gewichen, und schiene der Weg vorwärts auch ziemlich frei geworden zu sein. Ich marschirte morgen nach Lauban, um vielleicht weiter vorzurücken.

Unter die österreichsche Deserteurs wäre das Gespräch, die Reichsarmee sei geschlagen4 . . .

Weisungen für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts von Fouqué, Neustadt 11. November.


10533. AUX MINISTRES D'ÉTAT ET DE CABINET COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 7. November: „Le baron d'Ahlefeldt5 nous étant venu voir et ayant fait tomber la conversation sur le rétablissement de la paix, nous a rappelé à cette occasion le désir que sa cour avait témoigné plus d'une fois pour pouvoir y contribuer par ses bons offices,6 et, en ajoutant qu'elle était toujours dans les mêmes dispositions, il a demandé s'il n'y aurait donc pas moyen de pouvoir travailler à un ouvrage si salutaire. Je lui ai répondu, moi Podewils, que Votre Majesté n'avait jamais été éloignée de Se prêter à un accommodement juste et raisonnable, et je lui ai demandé, à mon tour, si la cour de Danemark était peut-être chargée de quelques propositions relatives à cet objet. Sur quoi, le ministre danois a répondu que c'était de la part des puissances belligérantes qu'on, en attendait, et que ce n'était qu'au moyen d'une ouverture confidente de la part de Votre Majesté que sa cour se trouverait en état d'interposer ses bons offices. Je lui ai dit sur cela que c'était une matière sur laquelle Votre Majesté ne pouvait pas S'expliquer, avant que de Se concerter avec Ses alliés, et nommément avec Sa Majesté Britannique. Sur quoi, le baron d'Ahlefeldt a répliqué que cela n'était que juste, mais qu'il serait à souhaiter qu'on se concertât, afin de pouvoir parvenir au but désiré.

Comme cette conversation nous parait relative à l'insinuation que le comte de Bothmar7 a été chargé de faire à Londres, et dont j'ai eu l'honneur, moi Finckenstein, d'informer Votre Majesté par ma très humble dépêche du 5 de ce mois, nous avons cru devoir également Lui en faire notre très humble rapport.



1 Das Datum ergiebt der Inhalt, verglichen mit dem Schreiben an Prinz Heinrich Nr. 10530.

2 Fouqué hatte, Neustadt 11. November, gemeldet, die Oesterreicher, die Neisse belagert, hätten ihren Rückzug von Ziegenhals und Zuckmantel weiter fortgesetzt; General Werner, der sie verfolge, habe ihnen in mehrfachen Gefechten Verluste beigebracht.

3 Durch ein Schreiben, Löwenberg 14. November, dankt der König dem Kommandanten von Brieg, dem Oberstlieutenant von Sass, für die „Nachricht von der Aufhebung der Bloquade von Cosel“ . Vergl. jedoch S. 382. Anm. 2.

4 Vergl. Nr. 10530.

5 Der dänische Gesandte am Berliner Hofe.

6 Vergl. Bd. XV, 211—213; dazu aber 231 u. 234.

7 Der dänische Gesandte in London.