11926. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Finckenstein berichtet, Berlin 16. März, Pechlin habe gemeldet,183-1 dass, da das Lübecker Packetboot erst im Mai seine Fahrten aufnehme, er seinen Reiseweg durch Dänemark und Schweden nehmen wolle, „mais qu'il ferait toute la diligence possible; qu'il comptait de partir deux jours après ma réponse et d'être en 24 jours à Pétersbourg“ . Pechlin habe weiter Vorschläge in Betreff des Chiffre gemacht und dann geschrieben, „que, quant à la négociation même, il pensait que, si l'on commençait par faire la proposition d'un traité de paix, cela pourrait effaroucher les esprits et qu'il vaudrait mieux, selon lui, parler d'abord d'une suspension d'armes, qui, exigeant moins de formalité et donnant moins lieu de crier aux alliés, aurait un effet beaucoup plus prompt et tout aussi efficace pour les opérations de Votre Majesté. Il insiste enfin très fortement sur une lettre de ma part en termes généraux dont il m'a fait tenir le précis..., prétendant qu'une lettre pareille lui serait indispensablement nécessaire pour se légitimer auprès du ministère de Russie, lorsqu'il serait question d'en venir à quelque chose de réel.“

Finckenstein hat sich mit allem einverstanden erklärt, Pechlin auf die ertheilte Instruction (Nr. 11884 und S. 151. Anm. 2.) verwiesen und ihm, seinem Wunsche entsprechend, den folgenden, Berlin 15. März datirten Brief zugestellt:

„Je viens d'apprendre que vous avez pris la résolution de faire un tour à la cour de Russie pour y régler vos affaires domestiques. Permettez, Monsieur, que je saisisse cette occasion, pour vous faire part, sous le sceau de l'amitié, des bonnes dispositions du Roi pour conclure la paix avec Sa Majesté l'impératrice de Russie. Ne pourriez-vous pas trouver moyen de savoir quelles sont les intentions du ministère de Pétersbourg pour parvenir à un but aussi glorieux que salutaire? Vous me ferez plaisir de sonder sur cette matière ceux qui sont à la tête des affaires, et, si vous jugez devoir faire quelques démarches pour mener les choses à une négociation également intéressante pour les deux cours, vous n'aurez pas à craindre d'être désavoué.“

Freiberg, 19 mars 1760.

Je suis bien aise de vous dire, sur la lettre que vous m'avez faite du 16 de ce mois, que je suis très satisfait de tout ce que vous avez fait et disposé au sujet de l'homme dont il y est question, et que je n'ai rien à dire contre tous les articles qu'il a proposés, ni contre la lettre qu'il vous a demandée, que vous avez faite parfaitement à mon gré: de sorte que je souhaite seulement que le succès de son entreprise réponde parfaitement aux bonnes intentions qu'il fait paraître.

Federic.

Je tremble, quand je vois les approches de la campagne. Souvenezvous au moins de tout ce que je vous ai écrit à ce sujet.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.

<184>

183-1 Das Schreiben Pechlins liegt nicht mehr vor.