11999. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Freiberg, 11 avril 1760.

Je viens de recevoir le rapport ci-joint du 2 de ce mois du sieur Benoît à Varsovie, que, par les circonstances assez intéressantes, j'ai cru nécessaire de vous communiquer tout au long.260-1 II faut cependant vous avertir que le compte qu'on y a fait du nombre des combattants de l'armée russe, est faux, et vous pouvez croire pour avéré et constaté que le nombre en va à 60 000 hommes.

Je vous envoie, mon cher frère, une brochure pour vous amuser.260-2 Il faut nécessairement que je vous parle avant votre départ, pourvu que cela se puisse entre le 20 et le 26, car il y a trop de matière, et l'on ferait des volumes, s'il fallait tout écrire.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



260-1 Benoît hatte berichtet, dass die russische Armee frühestens in zwei Monaten marschiren könne; alle Verstärkungen einbegriffen, werde sie kaum 40000 Mann stark sein; Fermor lasse den General Tottleben bis an die schlesischen Grenzen streifen, um eine Verbindung mit Laudon herzustellen.

260-2 Jedenfalls die „Poésies diverses“ , welche am 9. April erschienen. Vergl. Œuvres, Bd. 10, S. X.