12128. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.388-1

Au camp de Meissen, 2 juin 1760.

Je viens de recevoir la lettre que Votre Altesse m'a faite du 30 de mai. J'entre parfaitement dans le regret que vous me témoignez sur le départ de mes 10 escadrons de mes dragons;388-2 mais, selon la droiture et la pénétration que je vous connais, faites-moi la justice d'être entièrement convaincu qu'il n'y a eu que cette violente situation où je me trouve à présent, qui a été capable à me forcer a une telle démarche qui m'a coûté infiniment à moi-même, mais qui était indispensable, afin de rassembler au moins tout ce qui me reste de moyens pour me sauver des périls qui me menacent. Le prince de Holstein ne m'a rien écrit, si ce n'est qu'il partirait le 30 et serait le 11 près de Leipzig.388-3

Je serais charmé d'avoir bientôt de bonnes [nouvelles] de vous; veuille le Ciel que je puisse vous en donner aussi de ma part.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.



388-1 Die Berichte des Prinzen Ferdinand aus dem Juni sind datirt vom 1. bis 19. aus Wabern (vergl. S. 318), am 30. aus Dittershausen (nördl. von Treysa).

388-2 Vergl. S. 385.

388-3 Bericht des Prinzen, d. d. „im Lager bei Fritzlar 22. Mai“ .