<102>nouvelles sont fondées ou non, et j'espère que Votre Majesté me voudra bien faire savoir Ses intentions sur ce que je Lui mande.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


773. AU CARDINAL DE FLEURY A ISSY.

Selowitz, 1er avril 1742.

Monsieur mon Cousin. Par le courrier de M. de Valory, je ne reçois non seulement votre lettre, mais encore des avis pressants sur les desseins de l'ennemi, que l'on croit intentionné d'attaquer M. de Broglie. Je répondrai cette semaine à votre lettre et au raisonnement sur l'état présent des affaires. Je vais à présent au plus pressé, qui est la situation de M. de Broglie, sur laquelle j'ai répondu à M. Valory que j'attendais confirmation des desseins de l'ennemi sur Pisek; qu'au premier courrier de M. Valory, les Saxons, que j'avais disposés de trois marches en avant vers la Bohême, partiraient incessamment pour Prague; que M. de Broglie pourrait se replier sur la Beraun, premièrement, et ensuite sur Prague, dans quel temps la jonction des Saxons le rendrait assez fort pour soutenir l'attaque des ennemis, mais que je priais M. Valory de ne point me donner de faux avis, car le dessein des Autrichiens pourrait être de faire une démonstration envers M. de Broglie, et l'effort sur moi. Quoi qu'il arrive, par la marche des Saxons, nous pourrons parer le coup. Les Autrichiens tirent des forces incroyables de la Hongrie, ils ont actuellement un corps de 20,000 hommes Hongrois entre Vienne et Presbourg, et il en vient encore 30,000 tant à cheval qu'à pied. C'est l'obligation que nous avons aux 1,500,000 écus que les Anglais ont fournis à la Reine.

La crainte d'arrêter le courrier de M. Valory m'oblige d'interrompre ici mon raisonnement, vous priant de me croire avec toute l'estime et amitié possible etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


774. AU GÉNÉRAL CHEVALIER DE SAXE A ROSCHITZ.

Selowitz, 2 avril 1742.

Monsieur. Mes avis continuant que le prince Charles de Lorraine veut tomber sur Prague, je crois qu'il sera indispensablement nécessaire, tant pour le bien de la cause commune que pour le service de Sa Majesté le Roi votre maître, et pour la sûreté de ses États, que vous fassiez toute la diligence possible pour marcher au plus tôt vers Prague, en commençant votre marche après-demain. L'affaire me paraît être de telle importance que je marcherai moi-même avec une partie de mes