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Vous pouvez encore avertir Hyndford que je faisais encore marcher un flé1 de troupes, pour me renforcer, et qu'assurément je n'en aurais pas le démenti; mais en même temps, il faut penser à leur rassurer l'esprit entièrement que, si je fais ma paix, et qu'elle est signée, je ne la romprai sous aucun prétexte que ce soit.

Adieu, faites de tout ceci le meilleur usage que vous pouvez et recommandons-nous à notre bonne fortune, qui, j'espère, me tirera de cet embarras, comme elle l'a déjà fait tant de fois.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


793. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BRESLAU.

Von dem Cabinetssecretär.

Chrudim, 20. April 1742.

... „Des Königs Majestät seind von der vorläufigen Declaration des Mylord Hyndford nicht ganz erbauet, aber auch nicht ganz ohne Hoffnung. Alles was ich vor meine Wenigkeit dazu sagen können, ist, dass ich gebeten, dass des Königs Majestät kein Empressement merken lassen möchten, den Frieden zu haben, und dann, dass Dieselbe alles zu einer vigoureusen Campagne veranstalten möchten, um nicht, auf den Fall die Negociation sich zerschläget, à sec zu sein. Beides ist mir versprochen worden, und wegen des letzteren bin befehliget worden, darauf zu arbeiten, dass alles zu einer recht ernsthaften Campagne angeschaffet wird, wobei kein Geld menagiret werden soll“ ....

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


794. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BRESLAU.

Chrudim, 21 avril 1742.

Mon cher Podewils. Après avoir bien réfléchi à la relation que vous m'avez faite hier,2 j'ai cru d'y avoir aperçu les deux inconvénients principaux de la paix à faire, savoir le peu de besoin que les Anglais affectent d'avoir de nous; en second lieu, le soupçon dans lequel la cour de Vienne est que nous en userions après la paix comme après le protocole de Schnellendorf.

Pour faire sentir à l'Anglais tout le besoin que leur parti a de nous détacher, il faut premièrement amplifier les desseins immenses de la France, ses liaisons et ses traités secrets avec le Danemark et la Suède, sa grande influence en Russie et auprès de la Porte Ottomane, et ajouter à tout cela que nous travaillons moins pour nous à présent, que pour le despotisme universel de cette couronne: c'est la principale raison qui a déterminé le Roi à vouloir se détacher de cette alliance



1 Sic.

2 Ueber eine zweite Unterredung mit Hyndford.