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82O. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BRESLAU.

Chrudim, 30. April 1742.

Mein lieber Geheimer Etatsminister Graf von Podewils. Die von Euch in Eurer Relation sub Nr. 7 angeführete Raisons1 finde Ich dergestalt valable, dass Ich resolviret habe, die Proposition wegen Acceptirung von Oberschlesien noch nicht zu desavouiren, sondern dass Ihr mit Mylord Hyndford weder von Königgrätz noch von Oberschlesien tractiren und sprechen sollet, bis wir zuvor gesehen haben werden, was die von Wien erwartete Couriers vor Antwort von daher bringen werden. Meine Sentiments von der ganzen Sache werdet Ihr übrigens aus Meinem letzteren Schreiben ersehen haben, wobei Ich gewiss bleiben werde. Ich bin etc.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


821. AU GÉNÉRAL CHEVALIER DE SAXE A BENATEK.

Chrudim, 30 avril 1742.

Monsieur. J'ai vu avec satisfaction ce que vous me mandez dans la vôtre du 28 de ce mois. Je suis tout-à-fait persuadé que ce qu'il y a eu de désordre, de la part de quelques-unes de vos troupes, a été à votre insu; néanmoins, j'en ai des protocoles en main, que je vous communiquerai. J'estime trop l'amitié de Sa Majesté le Roi votre maître pour que je ne doive pas assister et aider ses troupes, en tout ce qui m'est possible, et si je ne puis faire ce qu'on voudrait désirer, je vous prie d'être persuadé que ce n'est que l'impossible qui m'en empêche.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


822. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BRESLAU.

Chrudim, 1er mai 1742.

Mon cher Podewils. J'ai bien reçu vos lettres d'avant-hier, hier et aujourd'hui. Je me suis déterminé définitivement à la paix, mais je n ai pas renoncé aux meilleures conditions d'avance, il faut disputer son terrain, et. ne céder que ce qu'il est impossible de maintenir. C'est pourquoi il faut attendre la réponse de la cour de Vienne, pour hausser ou pour baisser le ton, selon qu'il nous paraîtra convenable.



1 Podewils beruft sich in seinem Bericht vom 28. April gegen die Weisungen des Königs vom 26. (oben Nr. 808) auf die Stelle in des Königs eigenhändigem Schreiben vom 22. oben Nr. 796 : „Vous savez que je me cabre point sur le Königgrätz“ etc. Der Widerruf der dem englischen Unterhändler einmal abgegebenen Erklärung, Oberschlesien für Königgrätz und Pardubitz annehmen zu wollen, werde alles unwiederbringlich verderben.