<158>n'avons rien à espérer de la négociation de Hyndford,et qu'il faut renoncer à toute paix séparée : montrez à Hyndford la lettre cachetée que je lui avais écrite,1 et déchirez-la dans sa présence, sans la lui faire lire, et cela par mon ordre.2

Vous devez déclarer à Hyndford que la nation anglaise doit se contenter des bonnes dispositions dans lesquelles j'ai été, mais que, puisqu'il paraît par les courriers de Hyndford que la cour de Vienne est d'une arrogance si insupportable, je ne puis faire mieux que de reserrer plus étroitement les nœuds qui m'unissent contre cette maison et ses alliés avec la France.

J'ai fait écrire aujourd'hui à Belle-Isle de venir,3 et, puisque les Autrichiens sont aveuglés, il faut précipiter leur ruine. Il semble que ce soit un arrêt de la Providence, auquel nous ne pouvons pas résister.

En un mot, mon parti est pris de pousser les opérations avec toute la force possible, afin de réduire la cour de Vienne au point d'abaissement où elle doit être. Adieu. J'ai bien du chagrin de cette affaire, mais je n'y vois point de remède.

Federic.

Nous campons le 13 : effet de la négociation.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


840. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BRESLAU.

Von dem Cabinetssecretär.

Chrudim, 11. Mai 1742.

Der König befiehlt „durch Andrié gegen Carteret dahin en secret antragen zu lassen, dass der dortige Hof jemand anders hierher schicken möchte, der von der Partei des jetzigen Ministerii sei und von allem “



1 Vergl. oben S. 141 Nr. 816.

2 Podewils erwidert 14. Mai: Mes faibles idées seraient qu'on montrât moins d'aigreur et d'empressement que d'indifférence qu'on ménageât même en apparence la cour de Londres, pour avoir toujours une ressource secrète . . . Cette réfexion m'a fait risquer aussi de surseoir, jusqu'à nouvel ordre, à la démarche que Votre Majesté m'a ordonné de faire.“

3 Der Brief liegt nicht vor.