<212>qui, sous quelque prétexte que ce puisse être, nous entraîneraient dans quelque guerre contre ma volonté. Adieu, je suis avec estime etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


903. AU ROI DE POLOGNE A DRESDE.

Camp de Kuttenberg, 20 juin 1742.

Monsieur mon Frère et Cousin. Le lieutenant-colonel de Nostitz m'a bien remis la lettre que Votre Majesté a eu la bonté de m'écrire, et, pour Lui montrer la sincérité et la cordialité dont je me piqué d'agir envers Elle, je Lui envoie mon aide-de-camp de Borcke pour La pouvoir véritablement informer de mes sentiments, que toutefois je soumets à Ses lumières. Comme j'ai prévu que sur l'un ou Fautre point Votre Majesté pourrait désirer des explications antérieures, je l'ai chargé de toutes les instructions nécessaires pour y pouvoir satisfaire, et éviter par-là l'inconvénient des postes et les délais de la correspondance. Votre Majesté me trouvera invariablement attaché à Ses intérêts et toujours prêt à Lui en donner des marques, autant qu'il dépendra de moi, L'assurant de l'estime parfaite avec laquelle je suis à jamais, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté le bon frère et fidèle allié

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


904. AU MARÉCHAL DE FRANCE DUC DE BELLE -ISLE A PRAGUE.

Camp de Kuttenberg, 20 juin 1742.

Monsieur. Je viens de recevoir tout présentement par M. de Valory votre lettre du 19 de ce mois, sur laquelle, par un retour de confiance, je veux tien vous dire que l'événement qui vient d'arriver n'est qu'une cessation des opérations de mon côté, et point autre chose. Quant à l'armistice général, vous concevez bien que je n'ai pas été le maître d'en stipuler quelque chose pour les alliés, sans savoir leur façon de penser là-dessus.

Mes troupes évacueront toute la Bohême, et je n'ai pu rien stipuler touchant les troupes que la Reine a actuellement dans la Moravie, d'autant plus qu'il n'y a que des troupes irrégulières, et qu'il n'y a aucun régiment de troupes réglées parmi. Outre cela, je suis dans la ferme persuasion que la reine de Hongrie, ne retirera pas entièrement ses troupes sur mes frontières.

Touchant Sa Majesté Impériale, vous concevez bien vous-même que, dans le mauvais état où M. de Broglie a mis les affaires, je n'ai