<281>Je déplore la situation de l'Empire, et je désirerais, autant que l'Empereur, de lui procurer une paix salutaire. Mais ce n'est pas l'ouvrage d'un prince neutre, il n'est que les parties belligérantes qui puissent l'effectuer, et je ne ' doute pas que l'Empereur, fortifié du puissant appui de la France, ne sorte de cette guerre à sa satisfaction et d'une façon qui lui soit honorable. Vous savez, Monsieur, que ce n'est point par les négociations qu'on fait fléchir la cour de Vienne, mais par des batailles gagnées. Je ne doute point, vu la supériorité du maréchal de Maillebois, qu'il ne soit en état de faciliter les négociations de votre ministère. J'applaudirai à votre gloire, et je prendrai toute la part aux succès de l'Empereur qu'un frère doit prendre au bonheur de son frère. Je n'ai que les bons offices à vous offrir, mais que peuvent les bons offices contre la haine, la vengeance, l'ambition, l'intérêt et toutes les passions des princes?

Vous pouvez être persuadé, Monsieur, que je ne ferai jamais mauvais usage de la confiance que votre cour me témoigne, et j'espère qu'elle verra par ma façon d'agir que je suis toujours dans la constante résolution de cultiver l'amitié du Roi votre maître, autant qu'il dépendra de moi, de quoi je vous prie de l'assurer, et de me croire avec bien de l'estimé. Monsieur, votre bien affectionné

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


999. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Poedewils berichtet, Berlin 22. October, dass Marschall Seckendorff den Wunsch angedeutet hat, mit ihm in Briefwechsel zu treten. „J'espère que Votre Majesté trouvera Elle-même que cela ne conviendra pas dans la situation présente des affaires.“

Potsdam, 23. October 1742.

Warum nicht! Er kann ohne Bedenken mit ihm correspondiren, mit Fug scandalisiren, wenn er an einen kaiserlichen Feldmarschall schreibet.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


1000. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Klinggräffen meldet, Frankfurt 20. October : Blondel's Bericht nach Paris über Klinggräffen's angeblichen Versuch, den Kaiser von Frankreich zutrennen,1 beruht auf einem Missverständniss, das Blondel selbst durch ein Schrei-

Charlottenburg, 26. October 1742.

Ich bin von Klinggräffen zufrieden. Er kann dem Kaiser gelegentlich und in menagirten Terminis en confidence sagen, dass



1 Vergl. oben Nr. 993. S. 278.