<32>zusendenden Dépêchen habt Dir alle behörigen Veranstaltungen zu machen. Sollten die auswärtigen Ministres, wie zu vermuthen, über Eure Abreise inquiet sein, auch wissen wollen, ob sie folgen sollen und wohin, so habt Ihr ihnen mit einer guten Grâce zu sagen, wie Ihr nur eine kurze Commission zu Prag an den Kaiser abzulegen und Mir dann davon Rapport zu thun hättet, im Anfang Martii aber hofftet Ihr demohnerachtet wieder in Berlin zu sein, wohin Ich Euch alsdann folgen würde. Ich bin etc.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


689. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE BELLE-ISLE. A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.

Gurein, 8 février 1742.

Monsieur. J'ai reçu votre lettre du 29 de janvier, et je donnerai des ordres en conséquence que mon ministre de Broich reste à Francfort pour continuer le fil des négociations.

Les mauvaises dispositions des alliés en Haute-Autriche et les malheurs qui les ont suivies rendront certainement le langage de la cour de Vienne plus haut et plus fier qu'il n'aurait été si on leur avait ôté la ressource de quelques heureux succès. Dans la situation présente, je crois qu'il faudrait attendre l'effet de ma diversion pour faire faire les propositions des alliés à la cour de Vienne. La façon de l'affaire pourra alors être réglée comme on le jugera le plus convenable, ou en envoyant des officiers de chaque partie contractante, avec des propositions générales à faire, au duc de Lorraine, ou par des lettres également stilées des alliés, envoyées à la reine de Hongrie, ou de quelle autre façon qu'on en conviendrait.

Il est à croire que la cour de Vienne n'entrera dans aucune proposition de paix avant qu'elle voie l'impossibilité de pouvoir faire autrement. Je crois que la marche que je fais en avant vers la Taya obligera le prince Charles de Lorraine et M. de Lobkowitz de se replier derrière la Taya et de couvrir Vienne, dans quel cas M. de Broglie pourra occuper Tabor, Budweis et se joindre par Pilgram au corps de M. de Polastron, qui est à notre droite. Les appréhensions que vous paraissez avoir pour Prague, disparaîtraient bientôt si vous étiez ici sur les lieux. Premièrement, la marche que les Autrichiens seraient obligé de faire pour aller à Prague, les conduirait dans un pays entièrement dépourvu de fourrage et de subsistance, et que les Saxons auraient été obligé d'abandonner également,1 faute de pouvoir y faire vivre leur cavalerie. En second lieu, la position de mes troupes me met à trois



1 Belle-Isle's Befürchtungen für Prag entsprangen dem Umstand, dass der König die sächsischen Truppen aus ihren Quartieren südlich von Prag zu sich nach Mähren gezogen hatte.