<335>réussir au gré de mes désirs, et selon mon inclination aussi bien que l'attachement que je conserverai inviolablement pour l'Empereur.

Je ne manquerai pas non plus d'écrire au duc administrateur de Würtemberg, touchant les plaintes de Sa Majesté Impériale contre ce prince, que je tâcherai de rectifier le mieux que je pourrai.

Je suis avec bien de l'estime votre très affectionné

Federic.

Nach dem Concept.


1070. AU CHEVALIER DE LA ROSÉE, MINISTRE DE L'EMPEREUR DES ROMAINS, A BERLIN.

Potsdam, 24 février 1743.

Par la réponse que j'ai faite sur votre lettre du 19 de ce mois vous aurez déjà vu que j'écrirai au duc-administrateur de Würtemberg, au sujet de la conduite peu amiable dont il doit avoir agi envers Sa Majesté Impériale.

Quant au dessein qu'elle a sur des pays en Souabe, dont vous me parlez dans la vôtre du 22 de ce mois,1 je n'ai rien à dire, sinon que je crois que c'est le droit du jeu, et que je me suis souvent étonné qu'on ne l'ait fait plus tôt.

Je souhaite, au reste, de bon cœur un prompt rétablissement de votre santé, étant avec estime, Monsieur, votre très affectionné

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


1071. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Schmettau berichtet, Berlin 22. Februar: De La Rosée sagt ihm: „que les ministres anglais, de même que M. de Cobenzl, tâchent d'insinuer aux princes de l'Empire tous les ombrages possibles contre l'association de leurs troupes avec celles de Votre Majesté, et que ce dernier avec M. Villiers, envoyé d'Angleterre à Dresde, est parti pour Mayence pour porter cet Electeur à proposer à la diète l'élection d'un roi des Romains, faisant entendre, de plus, que par la cour de Russie, laquelle ne garantirait pas à d'autres conditions la Silésie à Votre Majesté, ils sont assurés que Votre Majesté consentirait à l'entrée des Anglais dans l'Empire. M. de La Rosée croit qu'il y a quelqu'un qui écrit de Berlin à la régence de Stuttgart

Potsdam, 25. Februar 1743.

Dem König ist es „einigermassen empfindlich gewessen“ , zu ersehen, „was der Graf Cobenzl ingleichen der Villiers von Höchstderoselben über das Sujet vom russischen Hofe, wie auch über Dero eigenes Sujet ausstreuen wollen. Wiewohl keine sonderliche Impression deshalb geblieben, nachdem Se. Königl. Majestät in Erwägung gezogen, dass der mainzische Hof die Intentiones Sr. Königl. Majestät besser kennete, als es die Oesterreicher vielleicht glaubten. Wegen



1 Die Absicht des Kaisers, die vorderösterreichischen Lande zu besetzen.