<350>Nachrichten Glauben beizumessen, und selbige vielmehr vor ein Artifice ansähe, wodurch man Mich gegen die Königin in Ungarn und derselben Alliirte zu aigriren suchte. Wenn es aber auch damit seine Richtigkeit hätte, so wäre er versichert, dass der Graf von Stair hierunter seinen Ordres und Instructionen schnurstracks zuwidergehandelt haben müsste, massen Se. Grossbritannische Majestät ihre vor Ew. Churfürstlichen Durchlaucht und Dero Lande hegende freundliche Gesinnungen in dem letzteren an Mich erlassenen Schreiben allzu klärlich exprimiret hätten, als dass er sich von deren Sincerität den geringsten Zweifel beigehen lassen könnte. Inzwischen würde er nicht unterlassen, davon an seinen Hof unverzüglich ausführlichen Bericht zu erstatten, und hielte sich persuadiret, dass derselbe keinen Anstand nehmen würde, sothanen Beschwerden, falls selbige gegründet wären, hinlänglich abzuhelfen und Ew. Churfürstliche Durchlaucht deshalb vollkommen klaglos zu stellen. Ich habe nicht ermangeln wollen, Ew. Churfürstlichen Durchlaucht von dieser vorläufigen Antwort besagten Ministri Communication zu geben, und wird man Meines Ermessens nun wohl abwarten müssen, welchergestalt sich der englische Hof ferner darüber äussern werde. Ich verharre übrigens unveränderlich etc.

Friderich.

H. Graf von Podewils. C. W. Borcke.

Nach dem Concept.


1090. A L'EMPEREUR DES ROMAINS A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.

Potsdam, 15 mars 1743.

Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai eu la satisfaction de recevoir la lettre que Votre Majesté Impériale m'a fait l'honneur de m'écrire du 9 de ce mois, par laquelle j'ai vu ce qu'Elle me mande au sujet de l'entrée des troupes anglaises dans les pays de Juliers et des procédés violents du lord Stair, de même que sur le projet des Anglais d'aller occuper les environs de Francfort.

Comme je connais les obligations où je me trouve envers l'Électeur palatin par rapport au pays de Juliers et de Bergue, je n'ai pas discontinué, depuis la première nouvelle que j'ai eue de l'entrée desdites troupes dans le pays de Juliers, d'en faire des représentations les plus sérieuses à la cour de Londres, qui sur' cela m'a fait assurer, de la manière la plus positive, que l'intention du roi d'Angleterre ne fut jamais de vouloir en aucune manière à ces pays, et que les troupes anglaises n'y resteraient qu'autant de temps qu'il leur faudrait pour n'être pas trop harcelées des marches qu'ils ont faites; aussi m'a-t-on assuré que ces troupes commençaient actuellement d'en sortir.

Les mêmes protestations m'ont été faites de la part de la cour de Londres au sujet de Votre Majesté Impériale, celle-là m'ayant donné